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Showcase des Naive New Beaters à l’Hôtel W

Live des Naive New Beaters à l’Hôtel W Paris Opéra L’idée de la soirée est simple : additionner et fusionner les fêtes nationales américaines et françaises, respectivement les 4 et 14 juillet, pour fêter le W National Day, le 18. Dress code : bleu, blanc, rouge et mot d’ordre : USA vs France. Ne cherchez pas l’erreur,

Live des Naive New Beaters à l’Hôtel W Paris Opéra

L’idée de la soirée est simple : additionner et fusionner les fêtes nationales américaines et françaises, respectivement les 4 et 14 juillet, pour fêter le W National Day, le 18. Dress code : bleu, blanc, rouge et mot d’ordre : USA vs France. Ne cherchez pas l’erreur, tout est d’une logique implacable.

Un showcase plein d’énergie et de sueur

Après quelques cocktails de saison du chef Sergi Arola au lounge de l’hôtel, le private show du trio de choc franco-amerloque vintage et décalé des NNBS constitue le plat de résistance de la soirée. Les hurluberlus, qui sortent un nouvel album en septembre, ont en stock un peu de tout ce qu’on aime : des noms qui claquent (David Boring au chant, Martin Luther BB king à la guitare et Eurobelix aux claviers et rythmique) ; des tenues fantasques et chatoyantes ; et surtout une pop rock électro au flow hip hop terriblement efficace. Derrière leur univers rigolo et un peu fou fou, les french yankees sur la route 66 de la gloire restent avant tout d’excellents musiciens, compositeurs et performers live.

Aftershow dans une suite luxueuse de l’hôtel

Après leur concert tonique qui a laissé le public tout transpirant, on part découvrir le lieu un peu plus en profondeur. La bien nommée suite “Extreme wow” et ses 88 m2 avec vue sur l’Opéra Garnier – comptez en temps normal environ 2.500 € la nuitée – a été mise à disposition de quelques happy few pour prolonger la nuit. La chambre est à l’image de l’hôtel W en général, subtil mélange de style hausmannien et de design d’avant-garde. C’est beau, c’est chic, c’est propre. Mais en voyant la queue devant l’open bar, tu te demandes si ça va le rester. Un DJ planqué dans un coin de la suite s’affaire en plus à maintenir les convives sous pression musicale constante. Quelques batailles de coussins et jumps sur le king size bed plus tard, les dégâts sont finalement minimes. A quand la Démolition Party ?


Une chronique de Monsieur B.