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Saycet plonge dans les “Eaux Sombres” d’Emily Loizeau

À croire que la mélancolie initiale des “Eaux sombres” d’Emily Loizeau ne suffisait pas : Saycet transforme le titre issu de “Mona” en bulle électronique et aquatique. Aussi beau qu’angoissant.

Les productions electronica hantées de Saycet ne pouvaient se marier qu’à la perfection aux étrangetés d’Emily Loizeau, sortie récemment d’un silence apparemment bénéfique. Démarche purement artistique ou volonté plus bassement commerciale, la genèse de la rencontre importe finalement peu tant l’un semble se retrouver dans l’autre.

À cette occasion, nous avons posé quelques brèves questions à Saycet…

Tu délaisses le piano d’Emily, qui est sa patte musicale, au profit de nappes électro. Pas de crainte de trop dénaturer l’original ?

Saycet : C’est assez drôle car le piano est un instrument que j’apprécie tout particulièrement… Je t’avoue que ce n’est pas forcément réfléchi. Ce qui m’importe quand je fais de la musique est l’émotion que dégagent les sonorités dans son ensemble.
Pour ce remix, je suis parti juste de la voix d’Emily. Je voulais vraiment que ce soit cette texture et ces paroles qui soient l’élément central de mon travail.
J’y ai ajouté des nappes, mais pas que. Quand on écoute bien, il y a beaucoup de choeurs, du piano, de la guitare… C’est un joyeux bordel au final !

Comment t’es-tu approprié ce titre, qui fait partie d’une histoire plus vaste et très complète ?

Saycet : Je trouve personnellement que le titre est aussi très parlant à titre individuel et sorti de son contexte, j’ai pu me transposer sur les paroles d’Emily, pour pouvoir raconter un histoire parallèle à la sienne.

Après ton album Mirages, tu nous prépares quelque chose d’ici la fin de l’année ?

Saycet : Je bosse actuellement sur un nouvel EP pour la fin de l’année…

Affaire à suivre donc !