Skip to content

Rock en Seine jour 2 : Phoenix et Nine Inch Nails nous en mettent plein la vue !

Et de deux ! Samedi 24 août, les festivaliers de Rock en Seine ont repris les chemins du Domaine de Saint-Cloud pour ce deuxième jour de festival. Je les ai suivis mais, pour moi, c’était une grande première.

Et de deux ! Samedi 24 août, les festivaliers de Rock en Seine ont repris les chemins du Domaine de Saint-Cloud pour ce deuxième jour de festival. Je les ai suivis mais, pour moi, c’était une grande première.

C’était ma première fois à Rock en Seine. Un baptême, en soi. Du coup j’avais bien pris note des conseils de mes amis : “Tu vas en faire des kilomètres dans la journée. Emporte de bonnes chaussures et un pull pour quand la nuit tombera” (ça, c’était plutôt le conseil de ma maman, en fait).

C’est donc bien équipée que j’arrive un peu après 17h, une bonne heure après avoir compris où se trouvait l’entrée presse. Je finis quand même par rentrer dans le Domaine de Saint-Cloud et se pose le premier dilemme : “Est-ce que je rate le concert de JC Satàn pour assister à cette passionnante conférence de presse du réseau Ile de France ?” Voilà, ça sera direction la Scène de l’Industrie pour JC Satàn . J’ai à peine le temps de reprendre mon souffle (je ne suis pas du genre sportive) qu’il me faut filer à côté, sur la Scène de la Cascade, pour voir la fin du live de La Femme. Apparemment, ces deux premiers shows ont (presque) fait l’unanimité, dixit ce qui se dit plus tard en backstages. C’est dans cet espace VIP, derrière la Grande Scène, que s’enchainent toutes les interviews d’artistes. Ici encore qu’on peut prendre la température : “Tu as aimé ça ?”, “Et toi, tu viens voir quoi surtout ?”. Personnellement (mais comme plus de la moitié des festivaliers), j’attends surtout le concert de Nine Inch Nails à 20h45.

D’ici là, j’ai quand même le temps de faire quelques photos, de passer voir un bout du concert des Black Rebel Motorcycle Club et de Wavves puis de discuter trois minutes avec Jackson. Il me confirme jouer en même temps que NIN. Le voilà donc le vrai choix cruel de la journée : manquer le live show hallucinant de la bande de Trent Reznor pour assister à celui du Compter Band ? Je décide de passer quelques minutes sur la Scène de l’Industrie, là où se produit Jackson, mais reviens rapidement vers la Grande Scène verser ma larme sur les titres qui ont bercé toute mon adolescence.

La journée aurait très bien pu se terminer là-dessus mais tout ne fait que commencer. D’abord avec le DJ set de Vitalic. C’est une marée humaine qui se presse du côté de la Scène de la Cascade. Les festivaliers sont chauds. Ils dansent comme des dingues, retirent leur chemise et certains même se mettent à grimper aux arbres (!). Un peu trop bestial pour moi. Je préfère m’éclipser vers la Grande Scène pour ne rien rater de Phoenix (avec un petit regret, celui de rater Fauve sur la Scène Pression Live). Quelques notes au clavecin et c’est parti ! Les Versaillais ont l’air heureux. Ils se confondent en remerciements et ainsi se clôt à merveille cette journée du samedi. Enfin, pour certains. Parce qu’en ce qui me concerne, je n’ai pas pu m’empêcher de retourner en backstages. Il faut dire que Gildas de mettait quelques sons et, en plus, Marco Prince est venu m’offrir un verre. Ça aurait été beaucoup trop mal élevé de filer.