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Producteurs et pygmalions

Comment distinguer un artiste prometteur d’un autre quand on voit la foule de musiciens qui se pressent aux portes des maisons de disques ? Il suffit de voir s’il sait s’entourer…

Comment distinguer un artiste prometteur d’un autre quand on voit la foule de musiciens qui se pressent aux portes des maisons de disques ? Il suffit de voir s’il sait s’entourer…

Comme dans les années 60, avec l’exemple de Phil Spector et de ses Girls Bands au son inimitable (le fameux “Wall of Sound”), de nombreux nouveaux talents font appel à un musicien/producteur renommé, et cela dès leur premier album. Plus expérimenté, plus professionnel, ce dernier, s’il possède de plus un pied dans le monde de la musique, permettra de se faire rapidement repérer. Car c’est souvent le producteur qui fait la différence : rappelez vous de l’album de Madonna American Life, produit par Mirwais de Taxi Girl, ou du travail de Mark Ronson sur l’album Back to Black d’Amy Winehouse. Le producteur donne sa touche et donne une mention “écouté et approuvé”. Nos neuf nouveaux talents ne s’y sont pas trompés en convoquant les grands noms du moment…

  • Para One et Micky Green

Après trois ans d’absence, la jeune Australienne revient prochainement avec un nouvel opus prévu en septembre, “Daddy I don’t want to get married”. A la réalisation, Para One (et Tahiti 80). De quoi redonner une caution branchée à cette jolie fille qu’on avait un peu oublié (oh faites pas genre)…

  • Yuksek et Juveniles

Juveniles nous avait déjà conquis avec leur premier single “We are Young”. Mais on doit avouer qu’ils ont confirmé tout le bien qu’on pensait d’eux en mettant Yuksek à la réalisation de leur premier opus. Une caution électro en plus pour ce groupe de synthpop qui leur assure un maximum de crédibilité (et un album soigné).

  • Arnaud Rebotini et Yan Wagner

Néanmoins, quand on choisit son producteur, il ne faut pas faire d’erreur, et s’arranger pour que les univers soient communs. C’est ce qu’a fait Yan Wagner, créateur d’une électro suave aux penchants noirs et new wave en confiant la production de Forty-Eight Hours à Arnaud Rebotini, le pape de la techno sombre. Une combinaison gagnante.

  • Philippe Zdar (Cassius) et Kindness

En 2013, à quoi reconnait on un bon album ? A la présence de Philippe Zdar. La moitié de Cassius est en effet devenu un producteur de l’ombre connu et reconnu. Preuve en est avec ses collaborations sur les albums de Phoenix ou Cat Power. Le fait qu’il ait produit l’album de Kindness World, we need a change a braqué les projecteurs sur le jeune chanteur chevelu. Tant mieux, parce que c’est une petite usine à tubes.

  • Guillaume Brière (The Shoes) et The Aikiu

Vous avez surement vu ou entendu la nouvelle révélation rock du moment. The Aikiu s’était fait remarqué avec un clip très NSFW signé Panteros666 (de Club Cheval), “Pieces of Gold”. Mais c’est vraiment leur son, mélangeant pop fine et électro, qui a fait la différence. Surtout quand on met derrière l’un des géniaux The Shoes à la production, qui a su donné aux Aikiu une véritable ampleur. Bien joué.

  • Chateau Marmont et Stella Le Page

Vous ne connaissez peut-être pas encore Stella Le Page. Ça ne saurait tarder. Chateau Marmont, par le biais de son label Chambre 404, monte une véritable écurie de champions. Stella Le Page pratique une pop élégante et douce, mainstream tout en restant chic. Elle a dévoilé récemment une mixtape en collaboration avec Glass Figure. Vous n’avez pas fini d’en entendre parler…

  • Pilooski et Perez

Ancien leader d’Adam Kesher, Perez s’est récemment lancé dans une carrière solo. Le jeune chanteur s’exprime dorénavant en français, et a mis à la production Pilooski, qu’on connait pour son travail avec Discodeine et Tristesse Contemporaine. Un univers un peu sombre correspondant tout a fait à la nouvelle carrière du jeune homme.

  • Tahiti 80 et Manceau

Manceau, c’est l’autre petit bijou de Rennes, avec Juveniles. Une pop incandescente, comme ces petits bâtons à étincelles qu’on allumait les jours de fête nationale. Un groupe sur lequel il fallait faire un pari, qu’ont réalisé deux membres de Tahiti 80. Et, si la formation reste un peu plus confidentielle que Juveniles, cela ne devrait pas être le cas longtemps…