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On y était : l’ouverture du bar/restaurant Bonhomie

En cette veille de jour férié, l’équipe du bar/restaurant Bonhomie nous a accueilli dans leur antre pour nous faire goûter leurs cocktails et leur plat. Verdict ? On a trouvé un nouveau QG.

“La bonhomie est la qualité du bonhomme, de celui qui est à la fois bon de coeur et simple de manières. C’est aussi l’idée d’un groupe de personne vivant, travaillant dans une seule et même direction”, nous explique le Ben Tyler, Chef Barman du lieu homonyme, ce jeudi 10 novembre au soir. Il est 19h et les membres du staff de ce qu’on vous présentait l’été dernier comme LE bar à cocktails de la rentrée s’apprêtent à ouvrir les portes de leur établissement. Pour la première fois ? Non, ce 22 rue d’Enghien est ouvert depuis la rentrée mais il fallait bien fêter ça quand même !

En pénétrant dans les lieux, on est d’abord agréablement surpris par le cadre de cette nouvelle adresse, soit un espace de 200 m² tout en bois et baigné de lumière. En plus d’un beau comptoir central et de grande tables d’hôtes, ont été installées de grande bibliothèque dans lesquelles sont exposés, bouteilles, vaisselles mais aussi… fruits et légumes ! On se croirait un peu chez le primeurs (mais un primeurs de luxe). Ces fruits et légumes sont, avec les épices, les herbes et les fleurs, les ingrédients de base des cocktails quand on regarde la carte de près. Ladite carte est courte : “On propose 8 drinks seulement et on essaye de renouveler notre menu au moins 7 à 8 fois par an, nous explique pas peu fier le bartender. Avant de préciser : “En fait, on ne fera pas de carte d’automne ou d’été et co, mais on changera les cocktails un à un régulièrement, lorsque leurs ingrédients ne seront plus de saison. C’est un gros challenge mais on aime ça !”

Le Chef Barman de Bonhomie

Le Chef Barman de Bonhomie

Et justement, ce mois de novembre, la période est notamment au melon. L’équipe du bar a, paraît-il, acheté tous les melons du quartier (les habitants du 10ème ne les remercient pas, on suppose), les ont fait fermenter et en ont fait une création à base de sauge du mont Olympe, de rhum et de vermouth à l’absinthe. C’est ce cocktail – l'”Olympe Fizz Club” – qui attire très vite notre attention. La raison : ce breuvage est… limité à 600 exemplaires ! Et oui, voici l’une des originalités de ce Bonhomie, celle de servir des boissons comme sont vendues des pièces mode un peu rares. Quelle super idée, quand on y repense !

L’autre bonne idée, ce sont les cuisines ouvertes, au fond de la salle. On y voit s’affairer du monde et on est très vite attirés par l’odeur, on doit le dire. Ça tombe bien, de petites portions des plats ont été prévues pour nous permettre de vérifier que le solide a, ici, autant d’intérêt que le liquide (mention spéciale pour le poulpe, mais aussi pour le tartare de betterave qui a réussi à nous faire oublier nos sales souvenirs de cantine).

Le poulpe de Bonhomie

Le poulpe de Bonhomie

Du coup, repus, on s’enfonce dans notre banquette dès 21h et on se laisse un peu porter par la musique du DJ, lui-même plus en mode Fervex que Rex . Pas grave, on a bien mangé, bien bu et ce ne sont pas les grosses fêtes qui manquaient ce soir-là !

Le plus de la soirée : On a aimé l’idée de pouvoir goûter à tout en petite quantité. Un bon moyen de se rendre compte que OUI, ils ‘agit bien de l’un des bars/restaurants à tester de toute urgence.

Le moins : Les tables ont toutes été prise d’assaut assez vite… Certains ont donc dû se contenter d’un bout de comptoir.

Le cocktail à tester : Le “Bonhomie”, l’apéro maison parfait pour remplacer le Spritz.

Le plat à tester : Le poulpe : aussi bon que visuellement beau.

L’astuce cocktail de la soirée : Il paraît que la solution saline relève les arômes des cocktails. C’est aussi un ingrédient très facile à réaliser. On vous l’explique très vite !

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTE. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.