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On a vu Kelis et c’était dingue

Lundi 12 mai, on a vécu toutes sortes d’émotions devant le concert de l’une des reines actuelles de la pop/soul Kelis. On vous raconte…

On avait un peu peur. On avait un peu peur pourquoi ? Car il s’agissait de Kelis, de Kelis à la Gaîté Lyrique. Cela faisait depuis l’album Flesh Tone en 2010 – album qui plus est très moyennement réussi selon notre humble avis – que l’on n’avait pas eu de nouvelles de la chanteuse américaine.

C’est donc avec stupeur mais aussi avec grand plaisir que l’on découvre le 18 avril, la sortie de son sixième album Food (bon certes on ne l’a pas découvert cela faisait un moment que les médias en faisaient tout un plat).

De plus, les avis des copains étaient mitigés : on a entendu des “son dernier album m’a fait dormir“, “elle n’est plus aussi pop qu’avant“, “son album est mauvais“, “la production de David Sitek n’a absolument rien ajouté à l’album” (les copains sont plutôt difficiles)… Mais nous, on l’aime bien l’album, on l’a savouré, on l’a kiffé, on l’a écouté pour cuisiner, pour se laver et pour d’autres situations un peu plus personnelles…

On se dirige donc avec quelques appréhensions dans le joli cube noir de la Gaîté Lyrique. “Le concert a-t-il déjà commencé?” demande-t-on à l’une des personnes qui travaille ici. “Oui oui, vous pouvez y aller“…

On entre dans une salle sombre, une musique très rythmée, mélange de trip-hop et chillwave se fait entendre. N’ayant pas nos lunettes, on se dirige à l’aveugle au milieu du public. “Non, cette personne agitant ses cheveux au-dessus de boites à rythmes, claviers, machines n’est tout de même pas Kelis ?” … La musique est entraînante, on danse. “Non mais ce n’est pas Kelis, elle n’est pas devenue “hipster” c’est pas possible“… Après 10 minutes de fin de concert, il s’avère, que c’était le jeune et talentueux Dream Koala… Alors jeune homme, toutes nos excuses pour vous avoir pris l’espace d’un instant (sans lunettes) pour Kelis.

Après une petite heure d’attente que nous passons à jouer à “Subway Surf” (discrètement afin de ne pas passer pour le beauf du coin), Kelis entre en scène et là … “Diana Ross n’est pas morte ?Kelis arrive dans une combinaison or et avec une coiffure bombée au maximum : classe intégrale. Elle se pose telle un phoenix et commence à faire retentir sa voix sur le classique de Nina Simone “Feeling Good”. Chanson qui on ne le sait pas alors, rythmera tout le concert (elle fera le début de la chanson en commençant le concert, le milieu de la chanson au milieu du concert et terminera par la fin de cette chanson) afin de rappeler qu’elle est contente d’être là avec nous et qu’elle se sent “good”. Elle enchaînera par la suite avec les titres “Breakfast” et “Millionaire” qui finiront de mettre le public en transe (pour une fois que le public parisien fait autre chose que de bouger la tête de haut en bas). On retrouvera aussi quelques-uns de ses grands classiques comme “Milkshake”, “Trick Me” ou encore “Acapella”.

On a eu de la chance parce qu’on est tombés près du cocon des “vrais fans” qui connaissent chaque chanson par coeur, entrent en transe dès les premières notes et dansent comme des dingues (on les remercie).

Ce que nous retiendrons, c’est que Kelis a fait un show continu d’une heure et demie, qu’elle a dansé, qu’elle a partagé, qu’elle a fait couler des larmes, qu’elle a mis des sourires sur des visages, qu’elle était habillée à la perfection, que sa voix est toujours aussi canon et qu’elle est généreuse et vraiment drôle (resteront ancrées quelques blagues sur le fait qu’elle ne se rappelle plus de certaines paroles ou encore une séquence émotion de cinq minutes où elle explique qu’elle n’aime pas trop les gens, mais que là à ce moment précis elle “nous aime” et est vraiment très heureuse de revenir sur scène pour partager toutes ses émotions avec nous). Waouh.

Bref, Kelis comme tu as pu le dire durant ton concert sache que nous aussi, on t’aime.