Le 29 novembre à la Gaîté Lyrique, le Marathon Impulse propose de réunir la musique électronique et l’un de ses ancêtres, la musique répétitive/minimaliste au sein d’un marathon de huit heures. Chouette.
Le Marathon Impulse propose un projet unique en France. Réunir sur un même élan (une soirée de 8 heures de musique, de 18h à 2h) des esthétiques – de prime abord – indépendantes et tisser des liens du sang entre les genres. En proposant d’aligner sur une même ligne Steve Reich et Carl Craig, Nathan Fake et Ligeti, le Marathon (dé)montre dans quelle mesure la musique répétitive est l’ancêtre de la musique électronique et que la première fonde l’ADN de la suivante. L’occasion de jouer devant un même public des genres qui d’ordinaire se rencontrent à des endroits bien distincts.
50 artistes et 10 équipes artistiques qui vous permettront d’assister au même endroit au même moment aux lives de Nathan Fake et de ATOM™ (avec HD), à une performance du Magnetic Ensemble, au troublant “Cabaret Contemporain : Hommage à Moondog“, au très technique “Carl Craig presents Modular Pursuits“, l’indispensable “In C” de Terry Riley, le sommet “Electric Counterpoint” de Steve Reich, les curieuses “Pièces pour marimbas” de Ligeti et de Reich et puis le Duo Heptatonia, ainsi que le “Trafic” de Benjamin de la Fuente ou des extraits du film de Jacqueline Caux.
La soirée sera précédée d’une table ronde qui se tiendra la veille du marathon, le 28 novembre, de 10h à 12h, à la Gaîté Lyrique (Paris), avec des programmateurs de scènes nationales, journalistes, directeurs de sociétés civiles (Adami, Sacem), musiciens. Le thème abordé sera la pluralité des genres musicaux dans un même temps de diffusion. Les 27 et 28 de 21h à minuit se tiendront à l’International l’Electric Counterpoint de Steve Reich, le premier soir ainsi qu’une pièce de Ligeti et Reich le second.
Vous en sortirez forcément différents.
