Skip to content

Les bouches de Rone

Artiste accompli, Rone, alias Erwan Castex, a eu une année bien chargée, après le raz de marée qu’a provoqué son second opus, “Tohu Bohu “. Le jeune homme enchaine depuis les dates avec une vitesse déconcertante : la preuve ? Le 31 octobre, il sera sur la scène de l’Olympia pour un concert qui s’annonce mémorable.

Il y a les grosses stars de la musique électronique, avec des lunettes noires, des tatouages plein les bras et des poses de cow-boy solitaire derrière les platines. Et puis il y a les plus discrets, qui ne se sentent pas obligés d’en faire des caisses, puisque leur musique parle pour eux.

C’est ainsi qu’on pourrait présenter Erwan Castex, alias Rone. Depuis quelque temps, ce jeune musicien et producteur met tous les publics électroniques d’accord. Si ses disques accueillent une Electronica très mélodique, musique d’ambiance parfaite pour chiller, les lives surprennent par une vraie vitalité et une fureur faite pour le dancefloor.

Découvert en 2008 après la sortie d’un EP, Bora, sur le label Infiné, il est rapidement repéré par Agoria qui l’invite sur une de ses compilations, At The Controls.

En 2009 sort son premier opus, Spanish Breakfast, qui connait un certain retentissement dans la presse indé et mainstream. Les regards se braquent sur le nouveau poulain de la musique électronique, créateur d’une ambiance particulière, comme venue d’ailleurs. En 2011, Rone prend une décision : il décide de quitter le stress parisien et finit par s’installer à Berlin, où il trouve un compromis entre le stress de la ville et la tranquillité de la campagne.

Serait ce, fort de cette nouvelle expérience qu’il sort en 2012 son second opus, Tohu Bohu ? Les critiques sont en effet unanimes à l’écoute de l’album : Rone imagine une musique racée, intimiste et pourtant fédératrice. Des mélodies exigeantes et plurielles, dont la simplicité et la subtilité touchent, sans aucune difficulté. C’est ainsi qu’il a conquis tous les festivals, s’imposant autant au Pukkelpop qu’au festival Elektricity, sans oublier les Nuits Electroniques à Lille.

Rone ne s’arrête pas là : le 31 octobre, il sera à l’Olympia. Prenez vos places, et laissez vous charmer par les différentes bouches de Rone…