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Le soir où… j’ai passé une soirée avec Tricky au Queen

Tricky vient de dévoiler les deux premiers titres de son onzième album, “Adrian Thaws”. Ça tombe bien, c’est l’acteur principal de l’histoire de nuit de Thomas.

“C’est bizarrement un lundi soir d’été qu’on s’est motivés, mes potes Lucas, Bouni et moi-même, à sortir. Et c’était une drôle d’idée, parce que vous avez déjà essayé de trouver un bon plan club en plein mois d’août ? Mission quasi-impossible… Vu qu’on était dans un appartement du côté des Champs-Elysées, on se dit tous finalement : “Allons faire un tour au Queen. Il doit bien y avoir une soirée Disco Inferno”. Devant le légendaire 102 de la plus belle avenue du monde c’est tout de suite un peu la déception : pas un chat. “Pas grave, je paye ma bouteille”, nous rassure Lucas. Consolés, on descend donc tous les trois, les escaliers mais, une fois arrivés en bas, on déchante de nouveau : c’est soirée gay ce soir. Pas très marrant pour nous les hétéros… (avec le recul, je comprends mieux maintenant le sourire du mec à la caisse quand on a payé à l’entrée). Quoi qu’il en soit, on ne se dégonfle pas et on décide quand même de rester pour boire des verres ensemble dans le carré VIP.

Bien installé dans un canapé, je serre un verre de vodka, le tends à Bouni et là, j’hallucine littéralement : “Tu as vu qui est côté de toi ? Tricky !” Forcément, on se met tous à rigoler et on commence à lui parler : “What are you doing here ?!” Sa réponse : “Chillin with my girl next to me, no one will be looking for me here !” Et il a raison : manifestement, tout le monde se fiche complètement de sa présence ce soir.

“Call me guys !”

Là-dessus, on finit tous ensemble notre bouteille et il en recommande une autre, super cool. En tout : deux heures de conversation sur la musique, son rôle dans Le Cinquième Éléments et le fait qu’on ne soit pas gays et lui non plus. Au moment de la fermeture du club, on lui dit qu’on a faim et on lui propose de faire un tour au Pizza Pino en face. On marche un peu sur le trottoir des Champs et, devant la pizzeria, Adrian Thaws nous confesse préférer continuer de faire la fête avec sa copine (je crois plutôt que c’est la vue de la population du Pizza Pino qui l’a découragé). Avant de partir, il nous fait quand même promettre de nous revoir tout en nous lâchant son numéro : “Call me guys !”

On a échangé quelques textos par la suite mais ça a toujours été compliqué de le revoir, il était toujours en tournée ou occupé. Pas grave, on est quand même contents de pouvoir raconter dans les dîners qu’un soir, on a bu des coups avec Tricky dans un club gay…”

Thomas, 28 ans, chef de projet digital