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Le Bon Appétit Street Food Festival : une journée entre currywurst et pétanque !

Samedi 11 octobre, nous nous sommes rendus au Paris Street Food Festival organisé par les Gavroches au boulodrome Léo Lagrange. Plus modeste que le Food Truck Temple, l’évènement s’est quand même avéré nettement plus convivial que ce dernier. On vous raconte.

Le food Truck n’a donc définitivement pas fini de faire parler de lui. La preuve : moins d’un mois après le “Street Food Temple”, avait lieu le “Bon Appétit Street Food Festival” qui, lui aussi, mettait à l’honneur la restauration de rue. L’évènement gastro allait-il tirer la leçon des couacs rencontrés par son prédécesseur au Carreau du Temple ? C’est ce que nous avions décidé de découvrir ce samedi 11 octobre.

Il est 15h quand nous débarquons au boulodrome Léo Lagrange du 12ème arrondissement, là où avait lieu le festival organisé par l’association Les Gavroches. “Dépêchez-vous, si vous souhaitez manger quelque chose, les camions sont en train de fermer”. Aïe, ça commence mal… Effectivement, deux devantures sont déjà closent, celle de Thaï La Route et du célèbre Camion Qui Fume. L’un des chefs de ce dernier nous explique : “On vient d’être dévalisé de 200 burgers donc là on doit se réapprovisionner. Revenez à 19h, on en resservira 200 autres !” “C’est beaucoup par rapport à vos confrères ?”, leur demande-t-on. Sa réponse, servie avec un petit sourire en coin : “Ah oui, on les éclate tous !” (Vraiment ? La file d’attente pour les hot-dogs Hutch (à 4 euros seulement !) est sans fin depuis que nous sommes arrivés).

Les Food Trucks sont au nombre de neuf aujourd’hui. C’est peu (il y en avait 33 au Street Food Temple), mais la sélection nous plaît. On se dirige vers un camion rouge et blanc à la déco incroyable. Il s’agit du Food Truck “Paris Berlin Currywurst“. Devant, un jeune homme de la Berliner Kantine venu en renfort pour l’occasion, nous interpelle : “Nous avons eu un problème de courant mais c’est résolu et on est de nouveau opérationnels pour vous servir sans interruption”. Bon point pour eux. Et second bon point quand on découvre que leur currywurst (une saucisse au curry servie avec des frites aux herbes bien croquantes et une bonne potée de choux, un régal !) ne coûte que huit euros ! Côté bar, les prix des boissons sont tout aussi raisonnables : 1 euros la bouteille d’eau et 5 euros la pinte de bière. Ça change des tarifs du Street Food Temple !

Des dizaines de terrains de pétanque pour occuper les festivaliers

Seul petit bémol : la musique (celle de Sir S’qui puis de Modern Jam) est un peu trop forte. Et toutes les trois minutes environ intervient au micro l’arbitre de la compétition de pétanque qui se joue à côté du bar : “L’équipe d’untel est appelé sur le terrain !”

Parce que oui, aujourd’hui, les Parisiens ne sont pas venus que pour goûter des plats, ils sont aussi là pour s’affronter sur les dizaines de terrains de boules et espérer remporter l’un magnifiques pulls en cachemire made in France de la maison Hircus. “Il y a plus de terrains pétanque que de Food Truck”, remarque très justement notre acolyte. Oui, le “Bon Appétit Street Food Festival” aurait pu s’appeler le “Bon Appétit Street Boule & Food Festival” !

Five o’clock sonne, c’est l’heure du thé. On se dirige donc vers “L’American Coffee”, un petit camion noir servant donuts, cookies et autres délires sucrés. Là, une jolie brune nous propose un Macchiato Flavor : “Du café, du lait, une mousse de lait et, au choix, un arôme vanille, caramel ou noisette”. On prend le dernier sur ses conseils et on se dit qu’on aimerait bien avoir ça tous les matins au petit dej’.

Finalement, le soleil finit par se coucher et le Camion Qui Fume rouvre ses portes pour le service du soir. La foule se presse immédiatement vers ce dernier tandis que nous prenons la direction de la sortie. “Le culte est dans la rue” est le crédo des organisateurs. Le Bon Appétit Street Food Festival n’avait de rue que la restauration : le cadre était champêtre et les passants étaient bien plus charmants.

Le plus du festival : La gentillesse des organisateurs et des patrons des Food Trucks. Ces derniers sont peu nombreux mais ont, de toute évidence, été triés sur le volet : tout ce qu’ils servent est délicieux !

Le moins : Se rendre à un festival de Food Trucks c’est assumer rentrer chez soi en sentant le graillons.

La rencontre du festival : Le patron du Food Bike “Fifi La Praline” qui a partagé un bon quart d’heure avec nous sa passion du chouchou : “La noix de pécan est la noix qui coûte le plus cher sur le marché” (c’est aussi la meilleure, on a goûté !). Pour info, le monsieur ouvrira bientôt une chocolaterie dans le 10ème.

La phrase de la journée : Un jeune homme qui n’a peur de rien : “C’est bizarre mais je viens de me faire un burger, un Currywurst et des chouchous mais je goûterais quand même bien le hot-dog.”