La nuit selon Edward Hopper au Grand Palais

J-7 avant le lancement de la grande rétrospective de l’oeuvre d’Edward Hopper, peintre américain, au Grand Palais à Paris. Jusqu’en janvier 2013, on voyagera à travers ses oeuvres au coeur de la grande Amérique. Expression de rêves, symboles, sentiments poignants, visions architecturales, ses peintures évoluent au fil

J-7 avant le lancement de la grande rétrospective de l’oeuvre d’Edward Hopper, peintre américain, au Grand Palais à Paris. Jusqu’en janvier 2013, on voyagera à travers ses oeuvres au coeur de la grande Amérique. Expression de rêves, symboles, sentiments poignants, visions architecturales, ses peintures évoluent au fil de ses voyages et de ses découvertes. Sombres et mélancoliques, les oeuvres d’Edward Hopper laissent rêveurs et interpellent. De quoi secouer nos longues nuits d’automne.

Cette rétrospéctive de l’oeuvre d’Hopper promet d’être extraordinaire. Pour la première fois à Paris, ses chefs d’oeuvres seront réunis aux Galeries Nationales du Grand Palais. Pour permettre aux visiteurs de balayer son oeuvre, le commissaire de l’exposition, Didier Ottinger à parcouru toute l’Amérique. Hopper n’a laissé qu’une centaine de peintures, aujourd’hui éparpillées dans plusieurs musées du pays. Grâce à sa pugnacité, ses oeuvres seront exposées pour notre plus grand bonheur jusqu’en janvier 2013.

L’exposition se divisera en deux grandes parties. La première présentera les premières années d’Hopper en tant que peintre : ses études, ses premières influences, son voyage à Paris et ses premières toiles architecturales (Le pont des arts (1907) ; Le Louvre pendant un orage (1909)). La seconde partie se placera elle sous le signe de la maturité. Hopper peint des figures emblématiques, symboliques et trouve son style personnel : il dote l’architecture d’une identité psychologique. Parmis ses oeuvres les plus connues : Soir Bleu (1914), Automate (1927), Room in New York (1932), une oeuvre, House By The Railroad, inspirera Hitchcock pour créer la maison de son très connu film, Psychose (1960). Ses oeuvres ont plusieurs caractéristiques communes : des scènes à la tombée de la nuit, des personnages solitaires et mélancoliques, des édifices qui dérangent et questionnent.

Illustrations, peintures, gravures, aquarelles, l’exposition d’Edward Hopper s’annonce passionnante. Un univers qui touchera au coeur les noctambules, les personnes qui chérissent la nuit et tout ce qu’elle implique, de la fête à la contemplation. A découvrir de nuit… bien sûr.

Mathilde Kichenama