Skip to content

La “Ballsao Warehouse Party” à Aubervilliers

Jeudi 10 avril au soir, Ballantine’s a présenté son “Ballantine’s Brasil” en compagnie de Kerri Chandler, Jackson (et son “Computer Band”), Breakbot, Louisahhh!!! et une revue de danseuses brésiliennes. Un carnaval de Rio version électro.

Il y en avait des fêtes de prévues ce jeudi 10 avril au soir ! Pourtant – et même si notre coeur a été un peu blessé de manquer la “Monkey Crashers TV Party” avec Canblaster et Sam Tiba – nous avons choisi de nous rendre à la “Ballsao Warehouse Party”. Pourquoi ? Parce qu’on avait très envie de goûter un whisky façon “Brasil” et surtout parce que Ballantine’s avait convié Kerri Chandler, Jackson and his Computer Band, Breakbot, Nicone & Sascha Braemer, Louisahhh!!! et Villanova dans une gigantesque Warehouse aux portes de Paris. Royal !

Nous avons donc pris la direction d’Aubervilliers vers 22h30. La soirée débutait à 22h mais il était évident qu’il allait y avoir du monde vu que cela faisait plus d’une semaine que tout le monde en parlait sur les internets. À notre arrivée une foule monstrueuse se presse effectivement déjà à l’entrée. “Je suis dans la queue qui ne bouge pas. C’est beau cette inactivité”, nous envoie d’ailleurs par message un ami déjà présent. Tout le monde fini tout de même par rentrer et là, grosse claque : la Warehouse est vraiment gigantesque ! Sur les côtés de la salle, se succèdent plusieurs stands : un bar à tatoos, un “Custom Shop” avec ses accessoires de déguisements aux couleurs du Brésil, des palmiers… Au fond, se dresse la scène où sont en train de mixer les Villanova. Il fait déjà très chaud et on décide donc de commencer par goûter la “Caïpi Ballsao”. Le serveur au bar s’exécute et nous demande : “Vous pouvez me donner votre passeport que je le tamponne ?”. Ah, ce petit carnet qu’on nous a tendu à l’entrée servait donc à ça ! On le cherche, en vain. Le barman ajoute alors : “Tant pis, ça ira pour cette fois !”. Il semble que la douane soit ici assez souple…

Dans la foule, les invités vêtus de couronnes de plumes (la touche Brésil) ou d’un kilt (la touche écossaise) commencent à épiloguer autour du line up : le Guest surprise annoncé ce soir est Breakbot. Beaucoup pourtant s’étonnent que les organisateurs n’aient pas plus communiqué sur la venue du grand Kerri Chandler. C’est plutôt lui, le fondateur de la deep house, qui est la star de la soirée !

C’est alors qu’arrive sur la scène une grosse machine argentée. Il s’agit du “Computer Band” de Jackson. Le musicien commence son show et tous reconnaissent que finalement l’artiste à voir ce soir, c’est peut être aussi lui. À la fin de son live, des danseuses brésiliennes débarquent sur scène pour une revue qui se terminera sous une pluie de cotillons. Breakbot entame alors son DJ set et, au bout d’un peu plus d’une heure cut un peu trop brutalement (et donc sous les huées). Pas grave, Kerri Chandler (arrivé à la dernière minute) enchaîne rapidement et redonne le sourire à tout le monde.

Il est 1h et la soirée a carrément viré au carnaval : des bandes se lancent des contests de cerceaux et les amis des organisateurs rejoignent la scène auprès de Nicone & Sascha Braemer désormais en charge de la musique (avant de se faire gentiment calmer par la sécurité).

À 3h30, la salle commence un peu à se vider. Louisahhh!!! n’a pas encore pris place derrière les platines mais on considère qu’on a déjà été assez gâtés et décidons de nous éclipser. Vers la sortie, une hôtesse nous tend une bouteille d’eau avant de nous diriger vers des taxis (G7) réquisitionnés pour la soirée. Décidemment, on se sera bien occupé de nous jusqu’au bout !

Le plus de la soirée : La scénographie façon tropique assez bien réussie. Et puis le line up bien foufou.

Le moins : À la fin de soirée, entre les cotillons, les glaçons et autre perruques, boas et cerceaux, arpenter la salle devient une vraie mission.

La rencontre de la soirée : Jackson, aussi cool avec que sans son “Computer Band”.

La phrase de la soirée : Sacha, le physio de la soirée à 3h30 : “Voilà, maintenant est arrivée l’heure où les gens commencent à parler aux oiseaux.”