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L’Underground Football Club à la Friche Dufour : 12h de foot et de fête !

Ce samedi 6 septembre, l’agence Dcontract et Adidas avaient convié 8 équipes de créatifs à venir s’affronter au foot dans une usine désaffectée. Une journée sportive rythmée par des lives… et des cocktails !

À l’entrée de la Friche Dufour où se tient l’Underground Football Club, le ton est donné : “Qui allez-vous supporter ?”, nous demande un jeune homme derrière une table où trônent huit urnes. Il nous éclaire : “Chaque boîte correspond à une équipe et si vous votez sur l’équipe qui gagne, vous empocherez 500 euros de fringues chez Adidas”. Il est déjà 17h et cela fait déjà cinq heures que les équipes ont commencé à s’affronter, on en profite donc pour aller à la chasse aux tendances. Qui sont les favoris ? La réponse de notre interlocuteur est formelle : “CHMPGN, Surface To Air, Rosa Park x So Foot et The Green Soccer Journal”. C’est noté…

Dans l’immense usine désaffectée de 4000 m², les équipes s’entraînent tandis que les supporters jouent au babyfoot et se restaurent de bières ou de burritos au stand du grill mexicain Chipotle. Au milieu de la salle a été installé un terrain grillagé et recouvert de gazon. Devant ce dernier l’équipe de Radio Marais retransmet les matchs en direct. La radio, la bière et du foot : Radio Bière Foot.

We Are Knights occupe les supporters pendant les entraînements

Quoi qu’il en soit, le cadre est vraiment incroyable. Dcontract ne s’est pas moqué de nous et même Thomas Rallo et Nathan De Oliveira, les organisateurs de la soirée La Blue le confirment : “Le lieu est magnifique… mais très dur à insonoriser”. Effectivement, on n’entend pas autant qu’on le souhaiterait les lives et DJ sets qui s’enchaînent entre les matchs ce soir : le duo Little Freaky Things, Manaré qu’on ne présente plus et deux bons groupes : We Were Evergreen et We Are Knights signé chez Records Collection. C’est lors d’un de ces breaks musicaux qu’on croise Alexandre Jonette, le capitaine de l’équipe Paris Dernière (malheureusement très vite éjecté de la finale). Ce dernier nous confie rechercher encore une joueuse la veille de l’évènement. Et oui, chaque équipe doit être constituée d’une fille minimum, parité oblige. “Dans l’Underground Football Club comme dans la vie, la clé de la réussite, c’est la fille” d’après les organisateurs et chaque équipe doit donc en sélectionner une au minimum (ou se créer carrément une team de filles, comme pour le crew Konbini, lui aussi très vite hors course).

Finalement, en début de soirée, il ne restera que les quatre équipes qu’on nous avait annoncées à notre arrivée (toujours se fier aux prédictions) et, à 22h, ce ne sont plus que Rosapark x So Foot et The Green Soccer Journal qui resteront.

Et alors, verdict de cette finale ? “On ne peut rien faire face au Anglais”, remarque, dépité, un des joueurs éliminés. Et oui, vous l’aurez compris, ce sont les Londoniens du magazine de foot The Green Soccer Journal qui ont raflé la coupe. On profite de l’agitation qui règne sur le terrain au moment du sacre des champions pour s’éclipser. À côté des platines où mixe maintenant Yan Wagner, on croise Alban Michelet, le capitaine de l’équipe CHMPGN : “Je devrais dire que l’important c’est de participer mais bon, soyons honnête, l’important c’est quand même aussi un peu de gagner”. C’est triste mais c’est aussi si vrai.

Le plus de l’évènement : Le bon esprit de compétition qui règne. Pas de coups bas, pas de triche (enfin on croit) et même des félicitations de tous aux joueurs de The Green Soccer Journal.

Le moins : Difficile de détourner l’attention des supporters vers la scène quand se produisent les groupes et DJs… puis de les faire revenir vers le terrain de foot quand les équipes se remettent à jouer. Ce jour-là, ce fut un ping pong incessant façon Pitchfork.

La rencontre ce jour-là : Doc Gynéco presque incognito et qui jouera lui aussi un peu au foot. Ok, une dizaine de minutes…

La phrase du jour : Un jeune homme au guichet des paris : “UFC que choisir ?

L’anecdote du jour : Elle nous vient d’un vieux monsieur à l’entrée de la Friche : “J’ai travaillé là plus de 30 ans. À l’époque, c’était une usine Ducros”. Les choses ont bien changé.