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L’Interview Checkpoint d’Alkalino : entre Calvi, Madère et Munich

Les hostilités sont lancées sur Mar A Beach. Hier, c’était Moonrise qui dirigeait les opérations, avec Jkriv, Crazy P et Alkalino. Nous avons notamment rencontré ce dernier pour notre interview Checkpoint !

Pour l’ouverture de la saison calvaise de la Villa Schweppes, c’est le label Moonrise qui était à l’honneur. Avec Jkriv, Crazy P et Alkalino, la fête commençait sur de très bonnes bases. Une petite heure avant son passage derrière les platines de Mar A Beach, nous nous sommes entretenus avec Alkalino. Timide dans la vraie vie, mais sans inhibitions lorsqu’il s’agit de musique, le deejay portugais résidant à Munich est revenu sur son parcours dans notre Interview Checkpoint. On a même pris quelques minutes pour parler avec lui de l’Euro de football et il nous livre son pronostic pour la Finale de demain soir.

La Villa Schweppes : Pour cette première question de l’Interview Checkpoint, nous aimerions que tu nous en dises plus sur l’endroit où tu as grandi.

Alkalino : Je n’ai pas le droit de vous parler d’endroits imaginaires ? Bon, non, disons la vérité. Je suis né et j’ai grandi à Lisbonne. J’ai 41 ans aujourd’hui…

Ton premier concert… en tant que spectateur ?

Alkalino : L’un des premiers concerts que j’ai vu, c’était The Prodigy. C’était dans un festival dans lequel j’ai pu aussi assister aux concerts des Chemical Brothers et de Massive Attack. Ça reste, encore aujourd’hui, l’un de mes plus gros souvenirs rattachés à la musique. Et c’était également à Lisbonne, en 1995, je crois…

Y a-t-il un endroit sur terre sur lequel tu aimerais passer ou jouer, pour un festival ?

Alkalino : Je n’ai jamais joué en Croatie donc j’aimerais beaucoup ! Ou alors au moins y voir quelque chose. Mais je suis également très pressé de voir ce que donne celui-ci, Calvi On The Rocks. Je vais malheureusement en rater un gros morceau car je ne suis là que pour 24h…
En fait je crois que j’aimerais bien faire Burning Man, aussi.

À Munich, tu peux jouer jusqu’à 6h du matin, en semaine, il y aura toujours du monde !

Ton souvenir préféré en tant que DJ ?

Alkalino : Je citerais quelque chose de récent comme, par exemple, au Japon. C’était super, j’ai adoré Tokyo ! Mais j’aime également énormément Munich car c’est une ville dans laquelle tu peux jouer jusqu’à 6h du matin, en semaine, et avoir toujours beaucoup de monde devant toi. C’est une ville très festive ! En club, par exemple, j’adore Harry Klein et Pimpernel. Ce sont mes deux DJs préférés.

Enfant, où passais-tu tes vacances ?

Alkalino : Au Portugal, principalement. D’ailleurs, j’ai passé beaucoup d’étés à Madère. C’est rigolo car c’est une petite île, un peu comme la Corse. J’ai un peu parlé avec les gens d’ici et c’est marrant de voir qu’ils voient les continentaux français de la même manière dont les gens de Madère voient les Portugais continentaux.

Tu as un endroit favoris sur Terre ?

Alkalino : Il y a beaucoup d’endroit que j’adorerais visiter, sur un plan purement personnel… L’Amérique du Sud : le Pérou, le Mexique, par exemple. J’aimerais énormément voir ces pays et ce continent en particulier. Et puis l’Afrique, aussi. Je reviens du Maroc et c’était génial, j’adorerais aller plus au sud et visiter ce continent.

Ton endroit préféré pour le before ?

Alkalino : Je n’ai pas vraiment de lieu favoris. J’aime juste être au calme et éviter le stress au maximum. Par exemple, c’est cool de savoir que je peux compter sur un manager ou quelqu’un pour s’assurer que tout se passe au mieux pour moi. J’aime être détendu avant de passer derrière la console.

Lors de l'ouverture de la La Villa Schweppes à Calvi le vendredi 8 juillet 2016

Lors de l’ouverture de la La Villa Schweppes à Calvi le vendredi 8 juillet 2016

Un endroit où tu apprécies boire un bon cocktail ?

Alkalino : J’adore le Moscow Mule, c’est mon cocktail préféré depuis peu. Je l’ai découvert à Munich mais je l’ai aussi bu une fois en Croatie, sur une petite île et, depuis, je ne peux plus m’en passer. Enfin, avec modération, toujours. (rires)

J’étais moi-même mon disquaire préféré. J’avais une boutique à Lisbonne

As-tu un disquaire préféré ? Si oui, où ?

Alkalino : Avant, j’étais moi-même mon disquaire préféré parce que j’avais une boutique à Lisbonne. J’ai déménagé à Munich il y a 12 ans mais, avant ça, je menais une petite vie de vendeur de disques. Après, l’une de mes boutiques préférées reste Hard Wax à Berlin.

D’ailleurs, tu as grandi au Portugal, et tu vis maintenant en Allemagne. Si tu suis le foot, tu dois avoir un sentiment mitigé pour cet Euro…

Alkalino : Oh… Ne m’en parlez pas ! (rires) Pour commencer, il faut savoir que j’ai apporté avec moi les deux maillots : celui du Portugal et celui de l’Allemagne. Mais on peut parler de la victoire du Portugal face au Pays de Galles si tu veux (2 à 0, ndlr). Hier, à mon hôtel j’avais le maillot allemand. Pour parler du second match, je dirais que la France mérite sa victoire, mais que l’arbitre l’a un peu aidé… Disons qu’il n’a pas été toujours à 100 % impartial. J’adore Griezmann qui a des origines portugaises, d’ailleurs !

Tu as un pronostic ?

Alkalino : La France est une équipe très surprenante. Tu ne peux jamais savoir à quoi t’attendre avec elle. Mais je dirais que c’est le Portugal qui l’emportera. J’espère, même si on ne joue pas bien, que l’on arrivera à ne pas trop encaisser de buts et qu’on en marquera un de plus que l’équipe de France ! Ça ne sera peut-être pas un beau match mais le Portugal pourrait gagner si Ronaldo aide l’équipe et joue moins pour lui…

Où peut-on te trouver cet été ?

Alkalino : Je joue ce mercredi à Munich, déjà. Ça se passera dans l’un de mes clubs gay préféré ! J’adore ce club ! J’ai aussi un gig de prévu en Croatie au mois d’août et je serai à Londres en septembre. Je reviens d’une petite tournée en Australie et en Nouvelle-Zélande, donc la vie est belle, on n’a pas à se plaindre…

Alkalino

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