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Jean Imbert, le Top Chef de la Villa Schweppes !

Le gagnant de l’émission Top Chef en 2012 Jean Imbert est convié sur le bateau de La Villa Schweppes pour proposer aux festivaliers un déjeuner sur-mesure. Nous l’avons rencontré un matin, avant son service.

Villa Schweppes : Habitué de la Croisette ?

Jean Imbert : Oui ! Je viens depuis que j’ai 18 ans parce que je suis un passionné de cinéma et que j’ai beaucoup d’amis là-dedans.

Un bon souvenir ?

J’en ai dix, mille ! Mais je garde un bon souvenir de la présentation de Star Wars, de toute l’équipe de “l’Empire” sur les marches. Je me souviens aussi de Two Lovers de James Gray. J’étais allé le voir en projection presse et avais été bluffé. Autre bon souvenir : la première fois que j’avais monté les marches. C’était pour Pulp Fiction et j’avais 13 ans !

Le dernier film que vous avez vu et qui vous a bluffé ?

The Grand Budapest Hotel. Je suis fan de Wes Anderson et puis l’intrigue se passe dans le milieu de la restauration donc, forcément, ça me parle !

Qui aimeriez-vous rencontrer sur la Croisette et que lui diriez-vous ?

Gilles Jacob (ndlr, le Président du Festival de Cannes). Il m’a toujours fait rêver en haut des marches à attendre Sharon Stone. J’ai d’ailleurs acheté son bouquin et le suis sur Twitter. Il a toujours des propos décalés… Ou même Thierry Frémaux (ndlr, le Délégué Général du Festival). Deux hommes qui peuvent appeler Clint Eastwood si ils le souhaitent ou encore proposer à Martin Scorsese d’aller boire un verre, mais qui ont su rester simples. Je les remercierais d’avoir fait du festival un événement ouvert à l’international.

Avez-vous assisté à des concerts ? Si oui, lesquels ?

J’ai vu Orelsan hier que j’aime bien.

Et les jours à venir ?

J’irais voir Kavinsky parce que c’est un pote à moi et puis j’irais voir Booba pour voir ce qu’il donne quand on est à trois mètres de lui.

Et quel plat cuisineriez-vous à ces artistes ?

Kavinsky est un fan de viande. Il vient d’ailleurs de m’envoyer un message me demandant si j’avais de la côte de boeuf pour lui. C’est donc ça que je lui cuisinerais. Booba je ne le vois pas manger une petite salade niçoise. Là on est face à la mer, j’aimerais lui faire un loup grillé, comme il aurait pu manger à Rio ou à Miami.

Et Orelsan ?

Orelsan je le sens plus pointu, plus gastronomie. Donc je lui ferais un truc un peu plus “mignon” si je puis dire… Même si sur scène il est un peu plus violent ! (rires)

Comment avez-vous imaginé la carte de La Villa Schweppes à Cannes ?

Je ne voulais pas d’un menu apparenté Cannes. De la bonne cuisine simple. Je n’ai pas forcément réfléchi au cadre. J’ai juste fait ce que je voulais faire avec des produits de saison : des tomates de Bretagne qui arrivent tous les matins, du Saint-Pierre mariné comme un ceviche, une poulette apparemment exceptionnelle avec des asperges et des girolles et des fraises “jetées” façon tarte aux fraises.

Cuisiner sur un bateau ça change quoi ?

Là sur ce bateau pas grand chose vu sa taille !

Vous sortez où en général ?

Chez moi ! J’ai dû aller trois fois de ma vie en club…

Que feriez-vous la nuit que vous ne feriez pas le jour ?

Faire un plat à l’arrache en mettant le bordel. Chose que je ne ferais pas le jour avec mon équipe !

Quel plat vous cuisineriez avant ou après une grosse soirée ?

Je ne fonctionne pas en termes d’horaires. Par exemple là, à 10h du matin, on s’est fait une côte de boeuf ! Et si je rentre à 1h30 du matin, je suis capable de me lancer dans un carré d’agneau. Dans mon bain il m’arrive même de me faire des choucroutes !

Cannes c’est… ?

Cuisiner à Cannes, c’est encore plus fort que d’être tout simplement à Cannes.