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Interview découverte : le duo Haute, de Montreal à Calvi

Anna Magidson et Romain Hainaut sont les deux membres qui forment le duo dont tout le monde parle en ce moment à Montréal : Haute. De passage à la Villa Schweppes ce samedi 4 juillet après-midi, les deux adorables jeunes artistes ont accepté de répondre à quelques questions. Rencontre à l’ombre, sur la plage de Mar A Beach.

La Villa Schweppes : Bonjour ! Première fois à Calvi ?

Romain : Oui c’est la première fois !

Contents d’être programmés à La Villa Schweppes sur la plage Mar A Beach ?

Romain : On est super contents !

Anna : Plus que contents, oui !

Romain : Le cadre est vraiment magnifique !

Il y des artistes que vous voulez voir jouer au festival ?

Romain : Le truc c’est qu’on est là que deux jours… Mais sinon j’aurais bien aimé voir Azealia Banks.

Anna : Moi j’ai vu Kindness hier soir et c’était super ! Et Stwo qui a cartonné un peu à Montréal, c’était super aussi !

Romain : Ah et j’aurais bien aimé voir Slum Village, aussi !

Et vous connaissiez Dabeull qui mixe avant vous ?

Anna : Non mais moi je l’avais remarqué parce qu’il a des sneakers qui sont super cool ! (rire général)

Découverte des deux côtés alors ! Comment présenteriez-vous votre projet à quelqu’un qui n’a encore rien entendu de vous ?

Anna : Je dirais que c’est une fusion de genre et d’expériences différentes parce qu’on a tous les deux vécu en France, aux États-Unis et à Montréal où on est en ce moment. Du coup, on peut dire qu’on a des influences bien internationales et super variées.

Romain : C’est un peu de la “pop du futur”, tout en restant modeste.

Très bien. Vous faisiez votre premier live mercredi 24 juin au Faust aux côtés de Jacques Renault. Ca s’est bien passé ?

Romain : Oui, très bien !

Anna : Oui, il y avait une super ambiance.

On avait répété notre live pendant au moins 20 heures

Mais le premier live c’est toujours un peu intimidant, non ?

Anna : Oui mais on avait répété pendant au moins 20 heures avant et donc ce live est devenu un peu une seconde nature.

Donc vous êtes arrivés complètement à l’aise et détendu.

Anna : J’avais quand même un peu le trac parce que je voulais vraiment bien faire, mais on doit dire que le public était dedans.

Romain : … et puis on a pas mal de nos potes qui sont venus nous encourager !

Parlons de votre premier EP. “Down”, “Dead End” et “Holdin’Me Back”… Les titres des morceaux présents sur ce dernier sont moyen joyeux… Moins que votre musique, au final…

Anna : Justement, c’est bien ce que j’entendais avant par fusion. La musique de Romain est effectivement joyeuses, mais en ce qui me concerne moi qui écris les textes, c’est plus facile d’écrire sur des sujets tristes.

Donc c’est finalement votre truc de faire de la musique joyeuse avec des textes tristes…

Romain et Anna : On ne se sent pas forcément lancé dans cette direction unique et on pourrait très bien parler de truc plus gais à l’avenir !

On le note… On dit que vous êtes pas mal influencés par des artistes montréalais tels que Kaytranada, Da-P ou High Klassified ; Vous n’écoutez pas aussi un peu de UK Bass Comme Jacques Greene ?

Romain : Oui un petit peu mais pas tant que ça ! Jacques Greene je connais un peu, c’est vrai mais je n’écoute pas beaucoup ce qu’il fait non plus.

Anna : Il ne vient pas de Montréal aussi, d’ailleurs ?

Romain : Oui je l’ai déjà vu à Montréal ! Il a des sons UK qui m’inspirent beaucoup, oui, mais ce n’est une influence en soi contrairement à James Blake, par exemple.

Anna : Oui c’est vrai que je me sens proche de ce mouvement de voix RnB et soul UK

Et Dabeull qui joue avant vous et fait partie de l’écurie Roche Musique, c’est quelque chose que vous auriez pu écouter ?

Romain : Roche Musique à savoir Kartell et Cézaire ? Oui j’écoute un peu, c’est vrai !

Et toi, Anna, on dit que tu aimes et t’inspires de Lauryn Hill et Erykah Badu. D’autres noms à nous citer ?

Anna : Amy Winehouse parce qu’à la base je faisais du jazz et elle est justement entre le jazz et la pop. Mais aussi Brandy, Aaliyah et toutes ces filles du RnB américain des années 90. Après, plus récemment, j’aime beaucoup Tinashe, Tink… Des chanteuses qui m’ont poussées à plus m’investir dans la pop futuristique électronique.

Et ça te choque si on te compare ta voix à celle d’Hannah Reid de London Grammar en plus “gai” ?

Anna : Non pas du tout ! C’est vrai qu’il y a un mouvement dans le UK de voix RnB et soul

Romain : AlunaGeorge aussi !

Anna : Ah oui AlunaGeorge est une influence immense ! Jessie Ware aussi fait partie de ce mouvement…

Tu te sens portée par cette veine là, donc…

Anna : Carrément !

Sinon vous écoutez quoi d’autre en ce moment ?

Anna : Moi j’ai bien kiffé l’album de Stromae : Racine Carrée. Il a réussi à faire un truc pop et approchable, mais aussi vachement malin. Ça me parle, d’autant plus que j’aimerais bien aussi écrire en français dans le futur.

Donc bientôt tes textes seront un français ?

Anna : Bientôt non, mais j’y pense quand même, oui ! Ou même un morceau en franglais, pourquoi pas ?

Parlez-nous de votre programme pour cet été. Des dates de prévues ?

Romain : Pas tellement. C’est le début pour nous et on n’est pas en tournée. C’est aussi une volonté de garder le truc encore secret. On commencera à faire plus de lives dès que notre EP sera sorti.

Anna : On va quand même jouer à Montréal à la rentrée !

On est donc des privilégiés ! Dernière question : La Villa Schweppes à Calvi, c’est…

Anna : … Pardisiaque !

Romain : (sur le set de Dabeull) … C’est groovy !