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Har Mar Superstar, de l’underground US au Grand Journal

Har Mar Superstar est un cas d’école : fils des undergrounds US du milieu des 90’s. Aujourd’hui, il est devenu un star mondiale.

Parfois, le succès est véritablement une histoire de volonté. Sean Tillmann a sorti son premier disque seul en 1995. Il s’agissait du 45 tours de son groupe Calvin Krime. A l’époque, le garçon joue du punk violent avec un son très marqué par les travaux du producteur mythique Steve Albini. Le groupe, s’il va se faire une petite réputation dans les sphères indies américaines, finira par se séparer autour de 1998. Sale époque pour ces musiques : les iconoclastes Jesus Lizard vont suivre l’année suivante, ne tardera pas non plus à s’éteindre en France.

Ce n’est pas ça qui arrêtera l’artiste : il se relance à travers un nouveau projet, Sean Na Na. Cette fois ci, il se calme sur les nerfs au profit d’une pop plus optimiste. Pourtant, encore une fois, ce ne sera pas la panacée. Dans le même temps, il monte un projet moins premier degré, avec le soutien de quelques figures de l’underground du début des années 2000 comme Beth Ditto ou MNDR. Il y surjoue comme bête de scène, n’hésite pas à jouer avec les limites du (bon) grotesque pour servir une pop soul intelligente.

Le nom de ce solo? Har Mar Superstar. Encore assez peu connu en France malgré quelques beaux passages télé, comme le Grand Journal. Mais les USA en raffolent. On est donc fiers de vous présenter, ce soir, le live de Tillmann sur le bateau de la Villa Schweppes à Cannes !