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FATCAT FILMS, la petite agence de clips qui ne connaît pas la crise

Pierre Zandrowicz et Antoine Cayrol ont monté l’agence de films FATCAT par amour du cinéma et de l’image en général. Ils nous en disent plus sur leur travail.

La Villa Schweppes : Bonjour ! Présentez-vous en quelques mots.

Pierre et Antoine de Fat Cat Films : Nous sommes producteur pour l’un (Antoine) et réalisateur pour l’autre (Pierre). Nous avons créé FATCAT FILMS, il y a quelques années et produisons des films, des pubs et des clips, essentiellement pour le web. Nous nous sommes spécialisés dans les films interactifs, voire immersifs, mais aussi dans les nouveaux formats tournés vers des univers de marques plutôt que vers des produits. On aime raconter des histoires.

Vous faites du clip, mais bossez aussi pour des marques. L’un pour le fun et l’autre pour l’argent ?

On fait des clips pour le développement, les rencontres, l’amour de l’art et le café froid. Et on fait de la pub pour les mêmes choses (sauf le café froid !) et aussi, oui, pour l’argent.

Quel clip vous a dernièrement marqué ?

Le clip de So Me pour Jackson and his Computer Band. C’est super narratif et, comme toujours, très créatif. On attend que So Me se mette à faire des films de fiction, on irait bien voir ça.

Votre dernier coup de coeur ciné ?

Pierre : La chasse de Thomas Vinterberg.

Antoine : La porte du Paradis de Michaël Cimino (version restaurée).

Vous pensez quoi de cette mode du clip interactif ?

On est fans ! Le clip interactif permet de repousser les limites de l’écran et c’est pourquoi on est en train de travailler sur des projets qui se prêtent à ça. Dernièrement, on a d’ailleurs produit un clip de ce type pour We Were Evergreen. Il s’agit d’un plan-séquence. Parallèlement, on a sorti le making of interactif pour montrer les coulisses de ce plan séquence. Making of qui est devenu un autre clip à part entière.

Quel est le ou les clips dont vous êtes les plus fiers ?

Il y en a deux. Un pour Zoxea et Busta Flex qu’on écoutait ado. Tourner avec un des rappeurs qui ont marqué le hip-hop français était assez dingue. Tous les mecs de leurs générations sont venus sur le tournage, on a vraiment vécu un grand moment ! L’autre clip dont on est fiers, bizarrement, est un clip non-officiel pour Apparat tourné à Tokyo. On a eu une totale liberté et c’est peut-être ce qui nous a plu.

Celui/ ceux qui a/ ont été le/ les plus compliqué(s) à produire/ réaliser ?

Notre premier clip pour un chanteur de reggae. Il n’avait quasiment pas de budget et beaucoup beaucoup (trop) de post-production.

Quelles sont les personnes avec qui vous avez travaillé et avec lesquelles vous vous êtes sentis le plus en symbiose ?

Avec l’équipe de Louis Vuitton, parce qu’elle nous laisse beaucoup de liberté et parce qu’il y a un vrai échange dans tout ce qu’on produit pour elle. Sinon, LAN, une agence d’architecture dont les membres sont devenus des amis à nous en quelques années. Ces derniers ont une approche très artistique de tout ce qu’ils touchent, notamment des films qu’on fait avec eux. C’est très enrichissant.

Quels sont les artistes/ marques avec qui vous aimeriez collaborer ?

On rêverait de collaborer avec des artistes comme James Blake, Nicolas Jaar, Mos Def, Le1f et avec des marques comme Saint Laurent, Prada, Fendi et… Durex !

Quels sont vos projets pour cette année ?

Un documentaire sur l’architecture contemporaine en Europe, un documentaire interactif sur la plus grosse centrale nucléaire du monde qui va se construire en Inde. On prépare aussi un long métrage et une fiction pour l’oculus rift. Et on va bien sûr continuer à faire de la pub digitale et des clips !

Le site internet de FATCAT FILMS