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Dîner en blanc : une 27ème édition sous le signe du gigantisme

27ème édition du Dîner en blanc réussie ! Hier soir, nous étions dans les Jardins du Palais Royal pour couvrir l’événement. Report et photos immaculées !

Hier soir se tenait à Paris la 27ème édition du Dîner en blanc. Depuis la fin des années 80, le dîner clandestin très privilégié lancé par François Pasquier est un succès dans le monde entier. Comme le veut la tradition pour créer le mystère et l’excitation, nous n’avons été informé du lieu de rendez-vous qu’à la dernière minute. Quand notre téléphone a enfin sonné, notre tenue immaculée enfilée, nous étions prêts à partir !

Les “jeunes” au Carrousel du Louvre

“Le dîner en blanc se tiendra dans les Jardins du Palais Royal!”. L’info est tombée, direction le 1er arrondissement. On ne peut pas se tromper, entre l’avenue Rivoli et le Jardin des Tuileries, on aperçoit déjà des silhouettes toutes de blanc vêtues. A 20h30, les groupes sont formés et n’attendent plus que le top départ pour installer leur pique-nique. Depuis la première édition, chaque convive doit venir avec ses victuailles et tout son matériel (tables, chaises, vaisselle…). Les hommes d’un côté, les femmes de l’autre, c’est la règle ! Chacun met la main à la pâte pour que tout soit parfait. Nappe, assiettes et couverts chics, verres à pied, bouquets de fleurs sont soigneusement installés. C’est un vrai restaurant éphémère qui s’érige autour de l’Arc de Triomphe du Carrousel du Louvre, devant les badauds et les touristes émerveillés ! Quand toute la table est fin prête, on le fait savoir en faisant tourner sa serviette dans les airs. Ce petit jeu amusant, challengant les convives, donne le rythme de la fête. Tout va très vite et en moins de 15 minutes, le dîner est en route. L’ambiance est joviale et décontractée malgré les atours de certains et certaines. Ça rigole, se raconte les nouvelles de la vie. On se croirait aux retrouvailles d’amis d’enfance ! Sur les tables, de vrais banquets : plateaux de fruits de mer, fromages affinés, viandes grillées en direct à la plancha, fruits frais, bons champagnes et vins. On est loin des piques-niques du Canal Saint-Martin…

A 22h45, la nuit est tombée et c’est dans une atmosphère féérique que se poursuit le dîner. La Tour Eiffel scintillante d’un côté, le carrousel du Louvre illuminé de l’autre, le moment est vraiment hors du temps. Peu avant les onze coups de l’horloge, on entend : “Vite c’est dans 3 minutes !”. Il faut se mettre en place pour allumer son feu de bengale à 23h pétantes. Apothéose de la soirée, on célèbre la réussite de la 27ème édition du dîner en blanc sous les feux crépitants !

Les habitués dans la Galerie du Palais Royal

Pas de temps à perdre, on file à la Galerie du Palais du Louvre où se tient aussi le dîner car à minuit, tout va disparaître. Il s’est murmuré que cette année les jeunes étaient au Louvre et les “vieux” (les habitués) au Palais Royal. Il est clair que le niveau de ce deuxième lieu est plus élevé. Les tables ont été installées au milieu des colonnes de Buren et dans le parc. Les tenues sont encore plus sophistiquées, deux orchestres mettent l’ambiance et un groupe de rock fait danser les couples amoureux. Vers 23h30, les assiettes sont vides, les coupes ne se remplissent presque plus. On voit s’envoler dans les airs des lanternes chinoises en forme de coeur comme pour dire adieu à cette belle soirée. Ce sera notre dernière image de ce beau dîner en blanc. Sur le chemin du retour, on échange quelques mots avec une vieille dame, quittant la fête en amont de la foule. “C’est vraiment unique, n’est-ce pas ?”. Ça pour être unique, ça l’est !

Le plus de la soirée : L’atmosphère enchanteresse de l’événement

Le moins : La chaleur ! Heureusement l’orage ne nous a pas rattrapé.

La rencontre de la soirée : William et Wilson Doppelganger en plein festin.

L’anecdote de la soirée : “Il paraît qu’ils ont mis les jeunes au Louvre et les vieux dans le Palais Royal”. Pas de jalousie, les deux fêtes étaient très belles !