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Des nuances de cool dans le nouveau Lana Del Rey

La Castafiore de la pop se rachète une renommée avec un single pour s’étreindre devant les jukebox. L’inverse d’un échec, une sirène échouée d’un générique de James Bond.

Rares sont les artistes aussi clivant que Lana Del Rey. Depuis “Video Games”, certains sont à ses pieds, d’autres sur ses talons, quelques-uns suspendus à ses lèvres (dodues) et pas mal d’autres sur son dos. Avec du sucre à casser. C’est-à-dire que si les premiers miaulements promettaient une Nancy Sinatra des temps modernes, l’album qui suivit confirma que certaines boules de cristal enfument le chaland. Lana devait partir à la retraite, ne se concentrer que sur le cinéma – comme actrice ou soundtracker – pour finalement annoncer un deuxième album Ultraviolence, à paraitre le 17 juin. “Shades of Cool”, ce nouveau single, a ceci d’intéressant qu’il invite à nouveau Rick Nowels, l’homme derrière “Summertime Sadness”, l’un des seuls (si ce n’est le seul) titres de Born To Die à tenir la route, notamment grâce à un sujet très ambigu (relatif à l’homosexualité et au suicide), une prod au scalpel et un lyrisme à décoller le papier peint. Sinon Lana est disponible pour animer vos événements, parait-il que sa voix et ses harmonies sont particulièrement digestives.