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De Cerrone à Cassius, le Border Festival en 80 photos

Il paraîtrait que le premier soir du Border festival a été assez épique. Le second fut en tout cas à la hauteur de nos attentes… Retour sur cette nuit du samedi 13 décembre dans le TW7 de Villepinte.

“25 têtes d’affiche dans une cathédrale de verre et de métal”. Voici ce que nous promettait le Border Festival. Impossible de rater le deuxième et dernier soir de cet évènement organisé par le crew du Zig Zag ! Nous voici donc parti en direction de la dite “cathédrale” qui se trouvait être en réalité… le Parc des Expositions de Villepinte ! Villepinte, c’est loin, et pourtant une bonne grosse foule se presse à l’entrée. “Dirigez-vous à droite et vous à gauche. Sortez votre prévente et préparez-vous à ouvrir votre sac”. L’entrée est gérée comme une main de maître et il nous faudra pas moins de cinq minutes avant de nous retrouver face à Cerrone dans l’énorme première salle “One Nation Under a Disco Ball”. La légende du disco à la française, lunettes noires et cheveux blond platine, envoie ses tubes un à un dont “Hooked On You” et le tube “Supernature”. Ne dit-on pas que c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe ? Quoi qu’il en soit, sa house fonctionne toujours autant sur le public et on surprend même une fille faire une roue (véridique !) !

Direction le couloir à gauche de la scène pour nous rendre dans la seconde salle. Première constatation : ces deux espaces sont très bien insonorisées et c’est suffisamment rare pour le souligner. C’est dans ce second espace que Watermät balance son tube entendu partout cet été, “Bullit”. Devant lui, le public est encore plus nombreux qu’à côté. “Ici c’est l’espace “Love is Deap””, nous éclaire un petit groupe déguisés. On confirme, malgré le cadre industriel, il règne ici une ambiance étrangement chaleureuse…

Guest surprise en plein live de Cassius

Dans le fond de la salle, derrière l’énorme vestiaire usine (autre bon point), on remarque très vite une petite bulle transparente d’où s’échappe du son. À l’intérieur, le collectif D.KO joue le classique “U don’t Know Me” d’Armand Van Helden et, du coup, on se croirait maintenant presque dans une fête de copains ! “This is the best night of my life”, nous avoue un touriste japonais aux cheveux orange (Rose ? À vous de juger dans la galerie) à la sortie. Ça transpire toujours autant le Love dans la scène numéro deux où se produit désormais Bakermat et son saxophoniste. Comme à son habitude, ce dernier aura carte blanche sur quelques uns des titres et notamment sur “Retrospect” de Kokiri.

À côté, autre ambiance : Kavinsky nous refait son show du Big Festival (la structure à la Drive en moins) et ça bouge de manière plus saccadée. On avoue : on sera moins conquis que par ses successeurs Zdar et Boom Bass de Cassius qui, définitivement, savent se recycler et assurent toujours autant. Un B2B qui se transformera pourtant en… B3B ! Effectivement, vers 3h du matin, c’est le choc quand on découvre à côté du duo… Kerri Chandler ! Le responsable de la communication du festival, Eric Labbé, nous expliquera la raison de sa présence le lendemain : “Il avait adoré jouer la veille et il n’avait pas de date le lendemain, donc paf, il est revenu ! C’est dingue, non ?”. “Dingue”, c’est le mot. Et encore plus quand on a appris, dimanche encore, qu’après ce set très cool, cette légende de la deep house est allé continuer sa nuit dans le camion bazar.

Le plus de la soirée : Quelle bonne idée le camion Bazar et la bulle ! Cette troisième petite scène offre un vrai coin intimiste qui s’avère être aussi un bon point de rendez-vous pour les grands groupes.

Le moins : Il fait froid au Parc des Expositions de Villepinte… Au point de garder notre manteau et notre écharpe.

La rencontre de la soirée : Salut Kerri !

L’anecdote de la soirée : En 2012 Philippe Zdar a carrément refusé de travailler avec Madonna. Sa réponse : “On vient de me demander de faire Madonna. Pour moi ça ne veut plus rien dire. Si elle m’appelle demain et me dit : Phillippe, j’adore tes kicks et tes synthés larges et ta basse défonce car elle a un côté punk, je lui répondrai : Viens au studio tout de suite. Là c’est un manager qui t’appelle. Ça me fait plaisir mais je m’en fous”. Classe internationale.