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Clubbing : ce que nous réserve (peut-être) 2015

Des soirées à taille humaine, du live, des mélanges générationnels derrière les platines… En 2015, voici ce qu’on voit (et espère) arriver en soirée !

À force de traîner en club et en festival, on s’est fait une petite idée de ce à quoi on pouvait s’attendre en 2015 côté clubbing. Voici ce qu’on prédit et espère plus ou moins secrètement (liste non exhaustive, bien sûr !) :

L’union des collectifs

Blank, Sonotown, La Mamie’s, Cracki, Mawimbi (pour ne citer que les plus connus)… avouez que vous aussi vous vous y perdez dans tous ces crews. Surtout qu’en plus d’organiser des soirées, ces collectifs font de la direction artistique de club, des émissions de radio et ont montés un label (voire carrément un magazine). La nuit a beau mieux se porter à Paris, il n’y aura pas de place pour tout le monde… à moins que ce petit monde s’associe sur le long terme ! Cracki et La Mamie’s l’ont déjà compris avec leur Macki Music festival : l’union fait la force !

Le retour vers du clubbing à taille humaine

“5 000 personnes dans un lieu encore tenu secret”. Cette phrase, on l’aura entendue des dizaines (des centaines ?) de fois cette année… Et on doit reconnaître que les promoteurs de ces soirées à grosse échelle auront (presque) toujours tenu leurs promesses : Blank, Blue, Concrete, 75021… Oui c’est cool de faire la fête dans un entrepôt façon festival. Cependant, à force de faire systématiquement 2h de queue au vestiaire puis de perdre tous ses potes en soirée, on se dit que c’est aussi pas trop mal de boire tout simplement des coups dans la Secret Room du Badaboum, par exemple. La preuve : des jeunes gens ont lancé un Airbnb des soirées (MyLittleParty). On ne veut pas aller jusqu’à payer un inconnu pour venir danser chez lui, mais on est prêts à prêter le nôtre d’appart à n’importe quel DA qui réussit à booker Seth Troxler dans un club de la taille du Baron.

Des line up mixant grosses pointures et nouvelles scènes

Faire venir les pionniers de Detroit dans notre capitale n’a rien de nouveau. Ce qui l’est plus néanmoins, c’est de les inviter à mixer avec des petits locaux bien moins connus et avec bien moins de background. Les exemples qui nous viennent en tête ? Les soirées “Papa House” au Rouge Pigalle’s, ou encore les fêtes “Sel et poivre” au Panic Room.

Le retour du ménage à trois (ou plus ! ) derrière les platines

Parce que Kerri Chandler qui vient prêter main forte (en ont-ils besoin ?) à Cassius lors du Border Festival le 13 décembre, c’est bien plus cool que n’importe quelle surprise de fin de soirée. Et puis il paraît que c’est aussi très pratique pour les artistes qui ont une soudaine envie de faire pipi.

Du live avant tout (et exclusivement ?)

Certes, que l’un des artistes bookés se produise en live en soirée, c’est quasi systématique. À tel point que RA a toujours fait un classement des meilleurs. Mais ce qui semble plus nouveau, c’est que les organisateurs proposent de plus en plus ces lives sous un format concert (cf les soirées “Matière Brute”), voire carrément exclusivement pour un même plateau (cf la soirée Lakomune du 19 décembre). Est-ce que le DJ set va-t-il perdre de l’intérêt au profit du live, alors ? Et est-ce que tous les artistes seront à la hauteur muscialement et scénographiquement ? C’est moins sûr…

Le food truck remplacé par le Camion Bazar

Il y a deux ans, on était prêts à faire tout Paris et la queue pendant 1h pour goûter le burger du Camion Qui Fume. Maintenant, dans toutes les festivals et grosses soirées, on ne trouve plus un food truck mais dix et des évènements sont carrément organisés en leur honneur. Résultat : C’est l’overdose de hot-dogs, fish and chips et autres kurry wurst et tacos. En 2015, le camion ne sera pourtant pas en voie de disparition. Il sera juste remplacé par le très cool Camion Bazar, “une scène chill-out mobile qui est au festival ce que la cuisine est à la soirée en appart.”