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Chronique : on a enquêté à la fête Merci n°16

Jeudi 2 février au soir, on est allés au Badaboum pour découvrir qui était l’invité mystère de la 16ème édition de la fête Merci. On vous détaille notre nuit d’enquête (malhonnête).

On vous parlait il y a deux jours des fêtes Merci du jeudi au Badaboum. Le concept : la bande de la Sundae et celle du Mellotron invitent un guest à venir mixer derrière un rideau et n’annoncent pas leur artiste. L’objectif est ainsi de revenir à “un clubbing à l’ancienne”, à l’époque où le DJ était avant tout ce mec sympa, au fond de la pièce, qui, le temps d’une nuit, passait des disques pour nous faire danser. Ce jeudi 2 février, se tenait la 16ème édition et on a décidé d’aller découvrir quel était l’artiste booké ce soir là.

23h50 devant le numéro 2 bis de la rue des Taillandiers. On pénètre dans le club alors que les concerts du soir viennent de prendre fin (jouaient Tkay Maidza et Corine, pour info). Dans la salle, le fameux rideau a déjà été dressé et Pierre, l’ingénieur du son, est en train d’installer les boules à facettes. Première règle de Merci : nous sommes ce soir des anonymes. On tâchera donc de ne pas dévoiler l’identité des personnes que l’on shootera (ceci explique le cadre de nos photos).

Une anonyme de cette 16ème Merci

Une anonyme de cette 16ème Merci

0h10. Ce détail réglé, on file en direction du booth. On est là pour découvrir l’identité de l’artiste, on ne l’oublie pas ! Il nous faudra pourtant attendre un peu : ce sont deux des membres du Mellotron qui sont en charge des platines pour l’instant. “Le guest jouera à 1h”, nous explique l’un d’eux (Guillaume). Avant d’ajouter en guise d’indice : “Ce que je peux vous dire, c’est qu’il s’agit du meilleur producteur d’edits disco et funk”. On pense alors immédiatement à Black Cock qui a fait le morceau “Jucy Sushi” ou à JV qui est à l’origine du classique “EditChannel XXX” mais on se dit que finalement non et que ça pourrait aussi bien être LTJ qui a fait ça et ça, notamment. Bref, on est sacrément perdu. En fait, on a grand espoir de découvrir l’identité de notre inconnu quand on apercevra son ombre. Ombre qui apparaît comme convenu sur les coups de 1h.

L'ombre de l'invité mystère de cette 16ème Merci

L’ombre de l’invité mystère de cette 16ème Merci

L'ombre de l'invité mystère de cette 16ème Merci - Photo 2

L’ombre de l’invité mystère de cette 16ème Merci – Photo 2

Oui, bon, avouez que c’est quand même tendu. Il pourrait autant s’agir de Jeff Mills que de votre maman. C’est très très mal barré cette histoire…

1h30. Aux grands maux les grands remèdes : on va se concentrer sur ce que joue l’invité mystère. Le set a une certaine vibe british et quand ce morceau résonne, on pense à Disclosure. Pas longtemps parce que Disclosure un jeudi soir au Badaboum en mode clandestin c’est moyennement (pas du tout) vraisemblable…

1h31. Cette affaire commence sérieusement à nous agacer et on est les seuls. En effet, dans la salle, tout le monde danse sans prêter attention à la scène et des couples se forment un peu partout dans la salle. On peut dire que les organisateurs ont réussi leur pari : aucun smartphone n’est braqué sur le DJ. En attendant, on n’a pas avancé sur notre enquête, nous. On a même la sensation d’en savoir de moins en moins…

La foule lors de la 16ème fête Merci

La foule lors de la 16ème fête Merci

1h32. On avoue : on a triché. Et bien comme il faut. En gros, on s’est glissés derrière le rideau et, pire, on est même allés demander son nom au fameux DJ (oui, on n’est pas super physionomiste). Il s’agit donc de The Reflex, un Londonien qui aime reprendre des classiques de Blondie, David Bowie, Jackson 5, B.B. King, ou encore Wild Cherry.

Gruger

Gruger

3h30. On a finalement pu profiter nous aussi de la soirée ayant terminé notre investigation (certes, pas très honorablement). Au moment de partir, on est quand même rattraper par notre conscience et, avec une pointe de culpabilité, on se dit qu’il faudra revenir la semaine prochaine pour retenter notre chance une seconde fois ! Promis, cette fois-ci, on fera ça honnêtement.