Skip to content

Chronique : la soirée d’ouverture du Supersonic

Ce premier mardi de février, on a célébré l’ouverture du feu-OPA Supersonic. Une – finalement – très sage soirée entre lives planants, crêpes complètes et sessions tattoos. On vous raconte.

Bon, déjà, sachez une chose : on pénètre un peu à l’intérieur du Supersonic comme dans une banque. Àl’entrée, il faut franchir une première porte, attendre dans un sas que celle-ci se referme et passer une seconde porte pour se retrouver à l’intérieur du club. Drôle de première impression vous admettrez… La raison ? Une protection sonore censée préserver les bons rapports avec les voisins. On aime l’idée, mais pas autant que lesdits voisins.

Nous sommes mardi 2 février et il est 19h30. Ce soir, on fête l’ouverture officielle du feu-OPA (le bar/ salle de concert/ club est déjà ouvert depuis début janvier). Pour l’occasion, l’équipe de ce Supersonic avait convié Mont Analogue, Jardin et This Is The Kit. Et aussi Roca Balboa et Anna Wanda qui, bien installée au fond de la salle du rez-de-chaussée, ont déjà commencé à tatouer le mot “Hold” sur la main d’un jeune homme déjà bien encré. On passera notre tour encore pour cette fois, préférant les canapés de l’étage (il a fallu se battre pour obtenir une place, soit dit en passant !). C’est là qu’on recroise le patron (il était déjà là à l’entrée pour nous) : “Prenez donc un verre au bar et une crêpe là, dans le food truck devant vous. C’est la Chandeleur après tout !” Autre bon point notable : on est bien reçus ici !

“On pouvait pas monter le son, le patron était là !”

Le premier groupe ne s’installe sur la petite scène faisant face au bar que sur les coups de 21h. Il s’agit de This Is The Kit. On écoutera la formation indie pop folk de Kate Stables en s’installant pile devant la scène. À raison : au-delà de 4 mètres des musiciens, on entend à peine ces derniers jouer…
“Il se passe quoi sur le mur, là ?”, se demande une fille en regardant le mur de droite sur la scène. Le dessinateur Benoît Guillaume est en train de dessiner en live le concert sous nos yeux. C’est la première fois qu’on voit ça et on doit reconnaître que c’est assez cool. Changement d’ambiance néanmoins quand, vers 22h, débarquera le second groupe de la soirée : le duo Mont Analogue. Les deux chevelus montent sur une scène plongée dans une inquiétante lumière indigo (?) et se mettent à jouer une musique synthétique aussi étrange que ne le sont leurs masques (ou le fumoir de l’étage qui découragerait même l’homme à la cigarette, avouons-le).

23h. Jardin débarque sur scène (ou plutôt sur son estrade) pour nous offre son “set vocal”. On l’attendait mais c’est néanmoins difficile d’en profiter : malgré le sas anti-bruit, le volume sonore n’offrira pas à Lény Bernay (Jardin) la liberté de bruit qu’il mérite. “On pouvait pas monter le son, le patron était là !”, nous glissera-t-on à la sortie. Tant pis, on devra donc revenir vite faire un peu de vacarme.

Le plus de la soirée : Avec sa façade et ses murs en brique, ce Supersonic fait très warehouse new-yorkaise. C’est beau, dépaysant… et donc plaisant !

Le moins : On aurait aimé un volume sonore plus conséquent, définitivement.

La phrase de la soirée : Un petit malin : Il arrive quand Jamiroquai ?

L’autre phrase de la soirée : Le même petit malin : Et Oasis aussi ils viennent ?“. Les plaisanteries les plus courtes sont souvent les meilleures…