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Chronique : La démesurée soirée Blue Origin

Magnifique scéno, gros line up et système son béton : la soirée Blue Origin a tenu ses promesse ce vendredi 21 novembre au soir !

Vous aviez été à la “Ballsao Warehouse Party” organisé par Ballantine’s en avril dernier ? Et bien visualisez le démesuré (3 500 m²) Dock Pullman sans tous ses stands et animations de part et d’autre de la salle, remplacez la scénographie tropique par des éclairages bleutés, et vous aurez une idée dans quoi on s’était embarqués vendredi 21 novembre au soir pour la soirée “Blue Origin”.

Il est un peu plus de 23h quand on débarque à Saint-Denis. Des gens se pressent déjà aux portes du Dock Pullman, devant une ribambelle de jeunes bénévoles habillés aux couleurs de la soirée. “Voilà le programme”, nous lâche l’un deux tout sourire. Dans ses mains, une petite carte annonce le line up suivi de la mention : “Je vais me noyer dans la Blue Origin”. Le terme est bien choisi : la salle baigne littéralement dans le bleu !

Au fond de la salle, Troy Pierce vient de commencer à mixer sur une scène surélever à 4 mètres du sol et balance déjà de la grosse techno. On entendra par exemple ce track du label espagnol Suara (label connu autant pour sa musique que pour son obsession pour les chats). Première agréable surprise : le son est vraiment vraiment bon, on nous avait pas menti sur la qualité de ces nouveaux prototypes Funktion One !

Des ballons géants passent de main en main

Il est maintenant minuit et demi et le boss du label Item & Things joue devant une salle pleine à craquer. Derrière lui, un dénommé Jean-Philippe a converti son matériel de DJ pour faire… du VJing ! “Ce soir j’ai carte blanche pour la projo, là, derrière nous. J’interviens quand je veux et comme je le sens”, nous explique le garçon. On le verra les yeux rivés sur son écran pratiquement toute la soirée…

Vers une heure du matin, c’est l’Italien de l’écurie Cocoon, Ilario Alicante, qui succède à Pierce en restant sur la même lancée techno. Pick Time de la soirée : Le platiniste nous offre le remix de “Never Grow Old” de Floorplan (Robert Hood) par Re-Plant, le morceau le plus joué au dernier festival ADE (même Brodinski nous l’avait passé la semaine dernière !). Dans la fosse ça danse pas mal (beaucoup) au milieu de ballons géants au logo de la soirée et ça ne s’arrêtera évidemment pas à l’arrivée du Français Popof. “C’est vraiment lui que je suis venu écouter ce soir”, nous glisse un garçon un peu à l’écart de la foule. Il ajoute : “Il a plus que sa place dans ce line up de vieux piliers !” Effectivement, le fondateur du collectif pro-rave Heretik System colle parfaitement au cadre façon free party. Une free party qui a quand même mobilisé 80 bénévoles, presque autant d’agents de sécurités et 100 Kwatt de son Funktion One pour nous offrir, de loin, l’une des plus belles soirées électro parisiennes de l’année.

Le plus de la soirée : Les plus : le système son et la scéno très belles, la gentillesse des bénévoles et l’ambiance vraiment à la fête du public.

Le moins : Il semble que certain(e)s soient reparti(e)s de la soirée avec le manteau d’un(e) autre. C’est cool si tu troques ton K-way contre une veste en daim mais moins si c’est l’inverse…

La rencontre de la soirée : Joren, le DJ résident qui jouait en début de soirée : “J’ai un boulot à côté de mes DJ sets mais j’ai maintenant pris la décision de me concentrer à 100% à la production.”

La phrase de la soirée : Un certain Aymeric le lendemain, sur le mur Facebook de l’événement : “Merci aux DJ’s et aux techniciens pour le Stade de France de son, de couleurs et de lumières”. Un assez bon résumé…

La phrase de la soirée 2 : Notre acolyte, un homme d’humour : “C’est complètement dément ici, c’est la Blue Dhabi !”