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Chronique : l’ouverture du “kairaoké” L’Isolé

Ce mardi 16 septembre, nous nous sommes rendus à l’ouverture officielle du bar-karaoké L’Isolé. Une belle soirée à boire, danser et chanter. Le tout en même temps.

Arrivés rue Frochot, on aperçoit de loin le logo “Isolé” aux couleurs locales de Pigalle : bien rouge. C’est ce mardi 16 septembre au soir que le bar karaoké éponyme ouvre enfin ses portes. À l’intérieur, on tombe d’abord nez à nez avec le mini dance floor séparé du premier bar par une grande vitrine où sont exposées les fameuses créations du Creative Sweatshop. “Ils sont phalliques ces objets, non ?”, remarque notre acolyte. On vous laisse juger…

Il est 22h30 et il y a déjà pas mal de monde. À côté de la piste de danse, Teki papote tranquillement avec le label manager de Sound Pellegrino, Emile Shahidi, tandis que Betty passe des disques avec Orgasmic qui semble en transe au début de chaque nouveau track. Bon esprit ! D’ailleurs, derrière, au bar, le patron des lieux, Guillaume Le Donche, offre même quelques verres à droite à gauche. Est-ce vraiment nécessaire ? Effectivement, après un rapide coup d’oeil sur la carte, on constate que les prix pratiqués au bar sont plutôt bien attractifs : 9 euros pour un alcool classique et 12 euros max pour un cocktail “signature” (mention spéciale d’ailleurs pour le Valentine à base de gin, concombre, coriandre, citron vert, sucre de canne, Saint-Germain et soda water).

Dans le kairaoké, ça chante sur du Beyoncé tout en enchaînant les shots

“Vous avez chanté ?”, nous demande une fille en attente de son verre. On oublierait presque la grosse valeur ajoutée de L’Isolé, à savoir son “kairaoké”. “Le nom kairaoké a été choisi parce qu’ici on ne chante que sur du rap”, nous explique Alan Gay, le jeune homme à l’origine du Sound System du club. Il ajoute : “Et on a fait bien attention d’isoler (C’est donc ça !) les deux ambiances”. Effectivement, pour accéder à la seconde salle, il faut se rendre au fond du club et passer une grosse porte blindée (on exagère à peine). Là, un groupe de filles fait tourner le micro sur du Beyoncé tout en enchaînant les shots au second bar (bien vu cet autre bar, cela permet de donner la motivation nécessaire pour s’affranchir du ridicule). “Les gens sont vraiment à la cool ce soir !”, nous confie l’un des barmen entre deux verres. On confirme : ce soir à L’Isolé ça parle, ça chante et ça boit dans la bonne humeur. Mieux : personne n’a rigolé quand on a commencé à chanter.

Le plus de la soirée : L’originalité du lieu : à L’Isolé on peut chanter, danser ou boire, mais surtout les trois en même temps et dans un cadre magnifique. Mention spéciale également pour les tarifs pratiqués au bar.

Le moins : Les photos sont moyennement tolérées ce soir. De toute évidence, L’Isolé tient à le rester.

La rencontre de la soirée : Alan Gay, le jeune homme à l’origine du Sound System du club qui nous a bien expliqué comment il a pensé la sonorisation du lieu. Et c’est bien fait.

La phrase de la soirée : Un garçon à une fille en fourrure : “J’aurai dû venir avec la fourrure de Macklemore, parce que ce soir, Macklemore c’est wam !”