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Chronique : EKŌ, Guilo Guilo, Kezo et parfois Kezako

Lumières rouges, Shibuya en fond visuel, un chariot de street-food japonaise, une salle de karaoké, vous n’êtes pas à Tokyo mais chez EKŌ, Paris 2ème.

EKŌ, c’est Tokyo

C’est vendredi, tout est permis, enfin surtout nos rêves les plus fous : nous téléporter à l’autre bout de la planète, au Japon en particulier, pour vivre le temps d’une soirée une aventure tokyoïte. C’est ce qu’il fallait se dire hier soir en allant au club EKŌ, ce bel endroit niché rue Saint Fiacre dans le 2ème arrondissement de Paris. Le message en début de nuit est clair, sur leur page Facebook, “Aucune route n’est longue à côté d’un ami“. Et justement, EKŌ est un lieu amical, soigneusement décoré avec du mobilier coloré, élégant, fait de bois et de matières. À l’entrée, à peine arrivés, une jeune fille nous le dit : “EKŌ, c’est vraiment très beau, vous ne pouvez qu’aimer !“.

EKŌ, c’est Guilo Guilo

Ce soir là, impossible de ne pas goûter l’un des plats confectionnés par Guilo Guilo, l’excellente adresse du 18ème arrondissement où cuisine japonaise rime avec perfection, éveil des papilles et plongée japonisante immédiate. EKŌ a installé, en plein milieu du salon – on se permet le terme vue l’esprit chaleureux du club, une sorte de food truck intérieur où l’on nous sert de 20h à 23h environ des Udon savoureux, des gyozas imbattables et du poulet frit façon nippone, un délice. Tout le monde semble ravi, l’esprit club / bar / restaurant japonais est là, avec toujours cette impression de luxe et de confort comme à la maison. “Je suis là depuis le début de la soirée, je me régale mais j’avoue que l’on a un petit peu trop mangé…” nous lance un franco-japonais venu testé le lieu et le EKŌ-YATAI.

EKŌ, c’est kezako

Pour l’occasion, le club japonais a aussi proposé à sa clientèle de privatiser une salle de karaoké, en sous-sol. La KARA-EKŌ Black Room ou comment découvrir que ses amis ou ses collègues aiment chanter – mais pas forcément bien. Tout le monde pousse la chansonnette, que ce soit sur du Aznavour ou sur le thème de Dirty Dancing. Mais juste devant cette black room, un écran et un micro lui font concurrence et l’on retrouve un peu plus tard dans la soirée les derniers survivants du chant, “J’aime tellement chanter, c’est génial d’avoir mis ce karaoké pour nous !“, me crie une EKŌ-girl-fan. Bon, on vous avouera ne pas savoir ce qu’ils chantaient, ce groupe de copains surexcités, dans un anglais yaourt.

EKŌ, c’est “Kezo”

Comme l’équipe d’EKŌ ne fait pas les choses à moitié, en plus du chariot street-food, en plus du lieu chic et beau, bien décoré, en plus du karaoké privatisé ou non, dans la salle façon club accessible à quelques marches du ‘salon’, ce vendredi était invité Kezokichi, du label tokyoïte Blindetonation Records, la nouvelle étoile montante du Tokyo by night. Pour l’accompagner tout au long de la soirée, et ce jusqu’à 6h du matin, ce sont Phred de La Dame Noir et Clément, la moitié du duo Aswefall qui ont mis une jolie ambiance chez EKŌ.

Hubert, un grand blond très sympa, nous raconte qu’il adore le Japon et que pour lui, venir ici “C’est vraiment génial. De la grande salle tu entends le son, tout est bien disposé, c’est une adresse incroyable“. On confirme, la bonne adresse pour un vendredi soir où le temps d’une nuit, on a l’impression de côtoyer Ryan Gosling dans Drive, à coup de lumière rouge, d’ambiance charnel et de voyage asiatique.

Le plus de la soirée : La beauté du lieu, on déconnecte de Paris le temps d’une nuit, on chante pendant un voire deux instants de gloire, on se régale à base de mets japonais…

Le moins : Le cocktail coûte 14 euros, ils sont délicieux (Love Hôtel mention spéciale) mais c’est difficile, à ce prix, d’en boire plusieurs.

La rencontre de la soirée : Notre collègue Juliette venue profiter de la soirée !

La phrase de la soirée : Un jeune homme japonais (ou chinois ?) qui nous a demandé deux fois de travailler pour Villa Schweppes. “Mais vous êtes sûrs ? Moi je prends photos formidables. Tour Eiffel. Soirées. Ta famille”.