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Chronique : Daydream sur le rooftop du Nüba

De la pluie mais une belle énergie pour ce premier événement Daydream sur les hauteurs de Paris. Montmartre, La Femme et plusieurs DJs set ont lutté contre le temps gris.

Ambiance indie bobo du dimanche

Dimanche, fin de week-end, l’idée de passer tout un après-midi et une soirée sur les toits de Paris vend un certain rêve. 35 000 personnes ont répondu oui sur Facebook à l’événement de ce week-end, moins de monde était présent évidemment vue la pluie venue décourager certains. Mais ce n’est pas pour autant que les personnes présentes se sont laissées abattre : couronnes de fleurs dans les cheveux – pour les filles comme pour les garçons, canapés de paille confortables, lumières rouges et tamisées vers le bar ou les espaces détente, ambiance café du dimanche à l’intérieur du Nüba , les organisateurs du Daydream ont décidé de jouer la carte festival de musique intimiste. Et comme nous le dit Louise :

La pluie, je suis habituée en festival donc là, peu m’importe !

Le duo Montmartre contre vents et marées

Les portes se sont ouvertes aux alentours de midi et le monde a commencé à prendre possession du lieu vers 16h. En attendant que l’ambiance s’installe, on découvre les glaces nouvelles générations de ” IceRoll “, de trois Français Quentin, Thomas et Felix. Inspirés par la méthode asiatique, ils sont invités au Nüba , Point Éphémère et Buddha Bar pour faire le show froid, méthode originale et résultat délicieux. 18h30, le duo Montmartre pousse le son à l’extérieur, “Our time is Now” ou plutôt leur moment est venu et c’est un bon gros groupe de motivés qui se déchaînent sous la pluie, sans peur d’être mouillé ou malade. “Quand on aime la musique, on s’en fout du temps tu sais“, me confirme Timé. D’ailleurs, le duo parisien en rajoute une couche sur cette grisaille mouillée qui empêche les frileux de venir s’éclater : “On est là, on est toujours là, la pluie on s’en tape” !

La Femme seule en scène

La Femme, sans être au complet, enchaîne après Montmartre sur l’autre versant extérieur du Nüba, gardant tous les motivés pour un DJ set entraînant. Le monde se presse, sans perdre de temps et s’entasse petit à petit alors que le froid et le vent viennent secouer le début de soirée. Mais la motivation est toujours là, on remarque quelques enfants sur la terrasse et près du babyfoot.

Pour se réchauffer, certains malins se font masser à l’intérieur du club par So Serenity pendant que d’autres sirotent un verre à côté des projections de films de Lucas Hauchard. Un après-midi qui se termine en douceur pluvieuse mais dans une excellente ambiance. À 22h, autre univers pour les derniers motivés qui en ce dimanche soir ont trouvé réconfort au Nüba, avec Synapson en DJ Set et Pako à minuit. Le week-end se termine et montre une fois de plus que Paris peut quand même un peu bouger même si le temps l’emmène parfois à contre-courant…

Le plus de la soirée : L’ambiance rooftop même si c’est au Nüba et même s’il pleuvait des cordes, bravo à ceux qui se sont motivés.

Le moins : Annoncé comme l’événement de l’année, dans un lieu mystère, une programmation secrète livrée au compte-gouttes… Dommage ce teasing qui a plus desservi la soirée qu’autre chose.

La rencontre de la soirée : Walrus, le disquaire génial du 10ème arrondissement, venu présenter et vendre quelques uns de ses vinyles à quelques jours du Disquaire Day.

La phrase de la soirée :Au plus il pleut, au plus je suis content“, Corentin, un addict à la pluie. Jamais vu quelqu’un d’aussi heureux en ce temps d’hiver !