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Cerrone : “Les soirées cannoises sont toujours un peu électriques !”

Entre ses lives à Barcelone et Los Angeles, le “Bucheron” s’est autorisé une petite escale cannoise pour un Dj set mémorable à la Villa Schweppes. L’occasion pour nous d’en apprendre un peu plus sur son mystérieux futur album…

Villa Schweppes : Bonjour Cerrone ! Vous êtes un habitué des nuits cannoises… Vous vous souvenez de votre première fois au Festival ?

Cerrone : Oulala, ça remonte à loin tout ça ! Je me souviens évidemment très bien de ma première fois, je faisais partie du groupe Kongas. On avait notamment fait un boeuf dans un club avec Stevie Wonder.

Vous avez un souvenir particulier de ces fêtes ?

Cerrone : C’est toujours des souvenirs très forts, il s’y passe beaucoup de choses, c’est souvent un peu électrique ! Je suis revenu de nombreuses fois pour faire des lives, notamment au Palm Beach. Je suis même venu une fois pour présenter le film que j’avais coproduit, Dancing Machine, avec Alain Delon. Et je viens aujourd’hui pour la Villa Schweppes.

Vous vous attendez à quoi ce soir ?

Cerrone : J’espère que les gens seront contents, comme ils l’ont été la semaine dernière à Barcelone et comme ils le seront peut-être la semaine prochaine à Los Angeles. Je bouge dans tous les sens en ce moment ! J’ai de la chance car le public est toujours très content de m’accueillir. (Et le public était visiblement très content, ndlr)

Cerrone à la Villa Schweppes le 13 mai 2016

Cerrone à la Villa Schweppes le 13 mai 2016

C’est justement le moyen de tester votre futur album sur le public ?

Cerrone : Bien sûr, j’envoie des scuds ! C’est un album enregistré live, il n’y pas du tout de machines électro. J’ai été entouré des guitaristes, des bassistes et des percussionnistes assez fabuleux et il y aura des featuring magnifiques (Sont déjà annoncés : Disclosure, Hot Chip et Janelle Monae, ndlr). Il sortira à l’automne mais je ne peux rien dire de plus !

L’EP Afro sorti en février était une sorte de teasing ?

Cerrone : Les 2 titres font partie de l’album mais l’afro fait surtout partie de mes origines et de mes débuts. Kongas était vraiment afro rock et afro funk. L’EP sert aussi à remémorer aux gens que je viens de là. Par contre ce n’est pas la couleur musicale de l’album.

C’était donc plus un clin d’oeil ?

Cerrone : Il va y avoir 17 titres je pense, mais j’en fais toujours 30-40. Ces titres très afro n’étaient prévus dans l’album mais ça a beaucoup plu à ma maison disque. J’ai entièrement confiance en eux alors on les a intégrés.

Lors de notre précédente rencontre, vous nous aviez dit être insensible au retour de Giorgio Moroder car ce qu’il fait aujourd’hui ne vous intéresse pas. Maintenant que son album est sorti, vous ne craignez pas un parallèle avec la sortie du votre ?

Cerrone : En fait je m’attendais à un album de Moroder plus… “Moroder”, pas à un album pop avec plein de featurings. L’album que je vais sortir est un album Cerrone, ce n’est pas un album des mouvements actuels. Moi je n’ai pas bougé. Attention, je ne dis pas que mon album sera meilleur mais je reste vraiment dans la continuité de ce que je fais depuis mes débuts.