Skip to content

Cats on Trees, le duo masculin-féminin révélé par le Printemps de Bourges

En six ans d’existence, Yohan et Nina de Cats on Trees ont gravi les échelons progressivement mais surement. Après un passage aux Inouïs du Printemps de Bourges en 2010, on les a retrouvés mardi 23 avril 2014 sur la scène du Palais d’Auron.

Bonjour ! Présentez-vous en quelques mots.

Yohan : Moi c’est Yohan et elle c’est Nina (en désignant son acolyte). On s’appelle les Cats on Trees, un projet piano-batterie. Il s’agit d’un vrai duo vu qu’on est que deux sur scène et qu’on compose les textes et la musique à deux seulement. On existe depuis 2008 à peu près et on s’est construit grâce à la scène. Là, aujourd’hui, on a enfin sorti notre album en octobre (ndlr, Cats on Trees) qui a pu sortir parce qu’on est bien accompagnés et notamment par notre label qui s’appelle Tôt ou Tard. Voilà.

Pouvez-vous nous évoquer en quelques mots l’année que vous venez de passer ?

En choeur : On ne l’a pas vu passer!

Nina : Oui, c’était assez intense et on a eu plein de surprises.

Des moments plus marquants ?

Yohan : Ah ouais plein !

Nina : Déjà, on a fait deux gros voyages très marquants : la Bolivie et l’Afrique du Sud. Pour nous ça a été deux expériences assez incroyables. Le but de la musique c’est quand même aussi de voyager et on ne pensait pas voyager aussi loin…

Qu’avez-vous fait là-bas ?

Nina : On a tourné deux clips.

Yohan : Le dépaysement était total, on était entouré par une équipe super, les paysages étaient lunaires, c’était très très intense et très marquant ! Ce sont ces moments très condensés dont on se rappelle le plus.
Un autre moment fort a été l’enregistrement des cordes.

Nina : Ah oui !

Yohan : C’était un truc dont on rêvait pour l’album. On n’imaginait pas un instant qu’un orchestre de douze cordes viendrait enregistrer avec nous dans le studio dans lequel ont enregistré les Rolling Stones. C’était fou !
Encore un autre moment fort : Avoir ouvert le concert des Shaka Ponk au Zenith de Toulouse, chez nous.

Nina acquiesce et enchaîne : C’était plein !

Contents d’être au Printemps de Bourges ?

Nina : On est super contents ! La première fois qu’on est venus c’était dans le cadre des Inouïs en 2010. Il y a vraiment eu un avant et un après Printemps de Bourges parce que, suite à ce concert, on a collaboré avec notre Directeur artistique qui nous a fait connaître le label et tout s’est enchainé après très rapidement. Venir ici nous rappelle ces bons souvenirs. Mais paradoxalement, c’est aussi un peu stressant parce qu’en 2010 on a eu l’impression de faire le plus mauvais concert de notre vie. Pourtant on en est là aujourd’hui, comme quoi on a le droit de se louper !

Yohan : Ouais c’est marrant, en revenant ici, il y a une petite pression qui monte. Ça nous replonge dans le contexte de l’époque et ça nous restresse un peu. (rires)
Mais sinon c’est quand même chouette d’être là. Le Printemps est un tremplin génial pour les professionnels de la musique et les groupes en développement et puis il y a une telle richesses de la prog ! C’est cette diversité musicale que j’aime dans les festivals.

Quelle est votre devise la nuit ?

Yohan : Ça dépend des contextes.

Nina : Tu as une devise, toi ?

Yohan : Oui ! Quand je suis chez moi je dirais : “Dormir le plus tôt possible pour récupérer“.

Nina : C’est marrant moi ça serait plutôt l’inverse, à savoir : “Me coucher le plus tard possible“. Personnellement, je n’arrive pas à me coucher tôt, j’ai l’impression de perdre mon temps.

Yohan : Ça dépend des nuits, c’est vrai. La nuit tu as une tranquillité énorme pour bosser, pour composer. J’ai beaucoup d’idées qui me viennent quand je somnole.

Où vous trouve-t-on en général à 21 heures ?

Nina : Moi je raconte une histoire à ma fille.

Yohan : On est sur scène quand on travaille aussi. Ou sinon en train de diner, non ?

Et à 6 heures du matin ?

En choeur : On dort !

Où sortez-vous en général (quels clubs, quelles soirées) ?

Yohan : Au Bikini à Toulouse qui est une institution.

À quelle soirée auriez-vous adoré être invité ?

Yohan : À un concert de Michael Jackson pour la tournée Thriller qui n’a jamais eu lieu. Coachella est aussi un festival qui nous fait rêver !

Vous inviteriez qui idéalement pour votre soirée ?

Yohan : Et bien tous les gens qu’on aime…

Nina en regardant Yohan : Les Phoenix ?

Yohan : Ouais les Phoenix ça serait cool ! On ne sait pas s’ils viendraient mais ça serait cool, oui.

Et pour mixer ?

Yohan : Les Daft Punk !

Nina : Crystal Castle !

Yohan : Ouais les Crystal Castle en première partie !

La chanson qui vous ferait vous lever de la banquette pour danser ?

Yohan : Le nouveau tube de Daft Punk avec Julian Casablanca (ndlr, “Instant Crush”)

Le morceau/ album qui tourne en boucle dans vos oreilles en ce moment ?

Nina : J’écoute beaucoup Fur and Gold de Bat For Lashes.

Yohan : Moi en ce moment j’ai bloqué sur Suuns. Je suis passé à côté quand c’est sorti mais là je reste bloqué là-dessus.
Et puis aussi le dernier Miossec et le dernier Jeanne Cherhal sont vachement bien.

La chose que l’on ne sait pas sur vous ?

Nina : Je n’ai aucune paire de chaussettes de la même couleur.

Yohan : J’ai des caleçons super moches que je n’arrive pas à jeter.

La Nuit…

Nina : La nuit je mens. Ce n’est pas une chanson de Bashung ?

Tout le monde dans la salle : Si !