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Bromance : une soirée All Stars aux Etoiles en 50 photos

À l’occasion de la sortie d’Homieland et du lancement de la boutique en ligne du label, BMC, toute la constellation Bromance était sur la scène des Étoiles.

Conscient d’avoir, en quelques sorties, établi une marque, Bromance décline son nom dans du merch et installe sa boutique en ligne, BMC. Et comme une bonne nouvelle vient souvent accompagnée, le label célébrait aussi la sortie d’Homieland, première vitrine de l’entreprise familiale Bromance. Et comme chez Bromance on aime le frais, c’est dans un lieu qui sent encore la peinture fraiche que la soirée avait lieu, le tout neuf les Etoiles.

L’esprit Bromance en action

En premier lieu, abordons un lieu que trop peu connaissent. Première surprise, de taille, le service d’ordre est irréprochable. C’est un des éléments récurrents adressés à la nuit parisienne et (peut-être que vous-même avez-vous connu un souci, nous parlons ici de notre propre cas) ici, la courtoisie est de mise et la disponibilité des plus agréables. Un “bonne soirée Messieurs” distribué et rendu nous pénétrons entre les quatre murs bondés comme les enfers, et ce dès l’ouverture. Para One platine, cool, quelqu’un l’accompagne, c’est Berg. Ça tombe bien nous devons nous entretenir avec lui dans la minute. Ça ne sera que partie remise, l’occasion de scruter les alentours. Dans la foule, Brodinski rigole avec une faune riche en camarade, l’esprit Bromance en action.

D’ici, tout à l’air d’un ancien théâtre (et ça ne serait que logique aux vues de la concentration de ce genre d’endroits dans les environs) reconverti en club. Tout de noir vêtu, l’endroit ne tranche que par les lumières – d’un blanc brulant – du bar et de la scène. Un bar qui lui accueille un service accorte, souriant, qui ne se laisse jamais déborder malgré un monde agglutiné lui faisant face.

Cour de récré en backstage

Berg a quitté la scène, c’était vaguement house, parfois post-r&b et retrofuturiste, le son continue de nous habiter jusqu’à nous le rejoignons dans les loges tailler une petite bavette. Nouveau constat, si “l’esprit Bromance” est mis en avant, rien n’est feint ou sur-marketé. Les coulisses sont la cour de récréation du line-up, ça farce dans tous les angles, vanne fort, rigole haut, on est en plein Homieland. Nous croisons Gener8ion, le fameux (et faux) newcomer qui est en fait un producteur chevronné que vous connaissez tous très bien (mais nous avons promis de conserver le silence). L’ambiance est bouillante, nous parvenons à échanger avec Guillaume Berg, puis regagnons la salle tâter de la Bromance.

L’espace est saturé, devenu incirculable, les Etoiles ressemble à ce RER des jours de grève, témoignage d’un beau succès. Et si la foule est rempli – pas mal de beau linge et de belles étoffe – on peut facilement démystifier une donnée récurrente affilée à Bromance : le public est plutôt âgé. Oui. Entendons nous bien, on n’a pas croisé de cheveux blancs ou de déambulateurs mais si en coulisse c’est la cour de récré, dans la foule c’est bon enfant mais pas acnéïque pour un sou. Les yeux fatigués peinent à distinguer qui est sur scène. Au son, on décèle Sam Tiba, ça trap, ça se convertit facilement en house breakée et ça sera le schéma de la soirée qui, quelque soit le platiniste, oscillera entre hip hop et house propre au label et aux parents proches (Marble, Club Cheval etc). True Bromance.

 

Le plus de la soirée : Toute l’équipe de Les Etoiles

Le moins de la soirée : le tout petit espace ou le monde excessif.

La rencontre de la soirée : Berg et toute la famille Bromance

La phrase de la soirée : “c’est passé Brodinski ?”