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Beyoncé : l’université de Copenhague lui dédie un cours

Un prof de musicologie dépoussière ses cours et y intègre la star engagée pour parler du “Black Feminism” à travers ses prestations scéniques.

Beyoncé : Gender & Race” : c’est l’intitulé du cours dédié à Queen B donné par Erik Steinskog, professeur et musicologue norvégien, à l’université de Copenhague, depuis cette rentrée. Le titre semble avoir fait son effet : alors qu’il devait accueillir initialement entre 30 et 40 étudiants, le cours compte aujourd’hui plus de 75 inscrits.

Le programme promet d’être chargé : si les premiers cours seront consacrés à l’analyse des vidéos et des performances live de Queen B, la seconde partie de l’année sera dédiée à l’étude des théories du “Black Feminism”. Erik Steinskog s’explique :

Plus que former des experts en Beyoncé, l’objectif est de préparer les étudiants, dont beaucoup vont enseigner ensuite, à analyser le monde dans lequel ils vivent, en comprenant ce qu’est la plus grande pop star du moment.

Le professeur a notamment expliqué au Huffington Post, que le choix de Beyoncé lui permettait de “faire un focus sur le féminisme afro-américain qu’elle distille dans tous ses albums, ses deux derniers notamment“. L’étude et l’analyse de ses vidéos et performances devraient apporter aux étudiants une approche de l’afro-féminisme.

Si Erik Steinskog concède l’aspect commercial de la musique, il souligne que la chanteuse “est bien plus intéressante que cela. Elle fait référence en permanence à ses racines culturelles, à la Louisiane, au Texas, à la Nouvelle Orléans. Elle évoque la culture des autres femmes qui ne sont pas dans la même condition. Elle ne s’est pas laissée manger par son nouveau statut, elle continue à parler aux classes populaires en sachant précisément de quoi leur vie est faite.

Et l’album Lemonade est une référence pour Erik Steinskog : il n’hésite pas à le qualifier de chef-d’oeuvre de par ses dimensions multiples, de l’étendue des sujets abordés. “Elle est en pointe, quand elle puise dans différentes sous-cultures, pour s’adresser à un public mainstream“, explique-t-il.

Une bonne raison de remettre Lemonade sur nos platines.