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Bambounou, une techno hybride

Alors qu’il était programmé le même soir que Nina Kraviz, The Driver aka Manu le Malin et Ben Klock au Big Festival la semaine dernière, on s’est posés un moment entre deux dates européennes avec ce petit génie parisien de l’électro.

Bambounou, un nom aux sonorités africaines alors que ses influences sont mondiales, comme ses dates et ses rencontres assez exceptionnelles. On ne vous en dit pas plus, découverte !

Villa Schweppes : Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?

Bambounou : J’ai eu 25 ans il n’y a pas longtemps, j’habite à Paris et je fais de la musique électronique. Certains diront que je fais de la techno, d’autres disent que je fais de la house. Mes amis proches parlent plus de techno hybride. Et là, nous sommes à Biarritz pour le Big Festival, je viens de me réveiller après une sieste incroyable d’une heure… On m’a caressé la joue et je suis maintenant plein d’énergie, super heureux !

Tu joues pendant une nuit aux côtés de Ben Klock, Nina Kraviz, The Driver aka Manu le Malin… Ça te fait quoi ?

Bambounou : Ultra bon line up ! Ultra techno, qui tabasse mais vraiment cool. Ce sont des artistes que j’apprécie énormément. Ben Klock, je l’ai vu au Weather Festival et Nina Kraviz, j’étais avec elle à New York, je suis ravi.

Qu’as-tu prévu cet été, comment ça va se passer pour toi ?

Bambounou : Pour cet été, j’ai beaucoup de festivals, principalement en Europe. La semaine dernière j’étais en Allemagne, après demain je vais en Hollande, dans deux semaines je vais en Corse. Après, je serai en Suisse puis aux États-Unis pour une tournée. Pour l’instant, ça tourne vraiment beaucoup, c’est très sympa.

On lit que tu as commencé très tôt, comment a démarré ta carrière ?

Bambounou : Je n’ai pas commencé si tôt que ça. Cela fait deux ans que j’ai une tournée de plus en plus intense. Sinon, ça fait quatre ans que je mixe. Au début, je mixais au Social Club, puis petit à petit, j’ai commencé à mixer en Europe. J’ai eu la chance d’aller au Canada assez tôt dans ma carrière pour le Igloofest à Montréal, ça m’a vraiment boosté.

Tu es allé naturellement vers l’électro ?

Bambounou : Je bidouillais un peu sur mon ordinateur, je faisais de la musique et on m’a proposé de sortir certains tracks sur des labels et de fil en aiguilles, j’ai réussi à sortir des trucs sur 50 Weapons, qui est le label de Modeselektor. On s’entend bien, on bosse souvent ensemble, c’est top.

Comment travailles-tu justement ?

Bambounou : Je me mets soit en caleçon, soit en pyjama parce que j’aime bien être libre et ample dans mes mouvements quand je travaille ! Quand je fais de la musique, j’aime bien danser en même temps, si ça commence à être bien. Et du coup, je n’aime pas être en jean. Je me mets à l’aise. Sinon je me suis acheté quelques machines, j’ai une Tempest, un Virus, un OP-1 et un Tob recorder et une carte son cool que je me suis prise.

On entend pas mal de choses dans ta musique, certains diront d’influence africaine, d’autres berlinoise, c’est naturel ou tu t’inspires d’univers particuliers ?

Bambounou : Tout vient comme ça, je n’écoute jamais quelque chose avant en me disant ‘Tiens je vais refaire ça’. Je fais ce qui me sort par la tête !

Comme tu es parisien, j’en profite, quels sont tes lieux de sortie ?

Bambounou : Je sors pas mal en plus ! Je suis souvent à la Concrete, j’ai plein de potes là-bas donc j’y vais pour eux (ndlr : Brice Coudert, François X, Cabanne). Sinon je vais au Rex Club car c’est à côté de chez moi. Et puis aussi au Silencio, pour sortir mais pas trop, pour m’amuser un peu (Sourire).

Quel est ton objectif dans les mois à venir ?

Bambounou : Je ne veux pas être trop prétentieux alors je n’ai pas vraiment d’objectif pour le moment. Je fais ce que j’aime, je continue ma vie comme elle est maintenant, je bosse beaucoup, je sors, je tourne, et pour l’instant, ça me convient. Je ne sais pas si c’est être sédentaire d’une certaine manière mais on va voir où ça me mène !

Ce n’est pas une voie évidente, rien ne te fait flipper ?

Bambounou : Tu sais, je me dis que c’est comme tout, il faut trouver son rythme, il faut s’adapter à différentes situations. Si tu connais tes heures de sommeil, tes limites, faire la fête ou non, je crois que tu peux aller loin et tenir.

Bambounou au Big Festival, juillet 2015.

Bambounou au Big Festival, juillet 2015.