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Auntie Flo joue les prolongations à La Villa Schweppes !

Après leur excellent live au Théâtre de Verdure dimanche 6 juillet, le duo Auntie Flo est venu avec ses vinyles le lendemain sur La Villa Schweppes. Un set qui a bien réchauffé notre après-midi pluvieuse.

La Villa Schweppes : Parlez-nous un peu de l’année que vous venez de passer.

Auntie Flo : Je pense qu’il s’agit d’une année un peu transitoire. En 2012 on a pas mal tourné après la sortie de l’album mais là on essaie de faire de nouvelles choses, de se bouger. J’ai d’ailleurs déménagé de Glasgow à Londres. C’est une année de changements !

Première fois à Calvi ?

Oui, et c’est fantastique ! Tout est super bien organisé et l’endroit est vraiment magnifique. Tout est parfait, je ne vois pas ce qu’on peut demander de plus. Hier, c’était vraiment incroyable au Théâtre de Verdure ! (Auntie Flo se produisait au festival Calvi On The Rocks dimanche 6 juillet, ndlr)

Quoi de prévu pour cet été ?

Alors, pour commencer, on va partir aux États-Unis quelque jours et puis on va faire pas mal de festivals en Europe, à Amsterdam, en Ecosse, à Londres…

En parlant tournée, vous avez déjà joué en Afrique ?

Oui ! Au Malawi et en Ouganda et on va sûrement y retourner entre août et septembre pour aller en Tanzanie !

C’est là-bas que vous avez découvert la musique africaine ?

Et bien lui (il désigne son acolyte) est africain donc bon… Moi, j’ai découvert la musique africaine sur internet il y a quelques années…

Votre nom de scène, “Auntie Flo” c’est quand même un peu… spécial… Pourquoi ce choix ?

C’est très simple, c’est le nom d’un membre de ma famille ! Je crois qu’il s’agit d’une tante ou cousine de ma mère. Elle a 80 ans et vit à Goa. Reprendre son nom c’était un moyen de lui rendre hommage…

Rien à voir avec les menstruations alors (c’est ce que signifie Auntie Flo en anglais, ndlr) ?

Non, rien à voir, c’est juste une drôle de coïncidence si je puis dire ! (rires)

Qui est, pour vous, le plus grand artiste africain ?

William Onyeabor. C’est un artiste qui a fait de la musique entre le début et la fin des années 70 et, à cette époque, ce qu’il faisait ne plaisait pas du tout parce que ça ne ressemblait à rien de commun. On ne redécouvre sa musique qu’aujourd’hui parce que sa musique électro sonne très actuelle. Après on peut aussi parler de Spoko et Fantasma avec qui on va jouer. Il y a vraiment plein de bonnes nouvelles choses qui arrivent d’Afrique !


Et des artistes français que vous aimez bien comme Mawimbi ?

Oui on les aime beaucoup ! On a d’ailleurs joué avec eux le mois dernier au Badaboum à Paris. On aime bien aussi Château Flight, le projet de Gilb’r de Versatile. Ce n’est pas de la musique africaine mais ce qu’ils amènent est vraiment incroyable.

Comment expliquez-vous que cette fusion entre électro et musique africaine marche si bien ?

La musique électronique est basée sur le rythme. C’est le cas aussi de la musique africaine quand on écoute un peu les ensembles rythmiques tribals qui ponctuent les cérémonies religieuses et les cultes depuis plusieurs siècles. Aujourd’hui, tout ça a été adapté, et notamment dans la musique électro. Au final on peut dire que si ce mélange fonctionne c’est parce que l’électro prend clairement ses racines dans la musique africaine.

C’est quoi votre “killer track” ?

“Kual” d’Emmanuel Jal remixé par Henrik Schwarz qui représente bien ce que nous faisons. C’est synonyme de mélange de cultures, un bon message !


Calvi, c’est…

“Calvi is french… it’s definitely french !”

Soundcloud d’Auntie Flo